Palais des Eupatrides

Je pourrais intercéder mais je ne pense pas avoir la moindre influence dans cette affaire. Je vais inviter Murcilagos à venir ici et tu pourras lui demander à pleine voix.

Ecris un mot sur un papyrus puis appelle un des esclaves

Apporte ceci au doyen de l'héliée, Mucilagos. Dis-lui bien que je serais honorée par une réponse affirmative. Va!

Léonidas

Citoyen Pirus, je crois que l'on frappe à ta porte...

Un esclave te fait entrer dans le palais et t'ammène dans une vaste salle d'attente. Ensuite une fois quelques minutes passées, Pirus arrive. Il t'emmène dans l'un de leur bureau.


Hj: Suite du rp dans un autre forum.

Pirus raconte ses histoires drôles aux adultes tandis que les enfants crient et courent partout. Mais bientôt l'heure de les coucher arrive. Les esclaves ammènent les enfants dans leur chambre respective après avoir embrassé leur parents, hôte et invité respectifs.

Je suis fier de mon ainé. Il va bientôt sur ses 10 ans et son pédagogue se montre très content de ses progrès. Le petit dernier a à peine 3 ans mais il m'étonne par ses facultés de calcul. Il sait déjà compter jusqu'à 20!

Et les tiens, Xylos?


La soirée continue. On parle bien évidemment de politique et surtout de la prochaine accession à l'épistat pour Pirus. Cela ne fairait pas moins de la troisième!

Les joueurs de flute continue à jouer, le vin coule à flot, les conversations s'animent...

Ptolémée rigole à plusieurs reprises aux propos de son cousin. Il donne un baiser à ses enfants lorsqu'ils partent se coucher, et les regarde admiratif, en s'adressant à Pirus:

Les dieux nous ont donné la chance d'avoir de biens beaux enfants! En plus dotés d'une grande intelligence... loués soient-ils! Dire que l'année prochaine, mon fils aîné ira sur ses 16 ans, et commencera son éphébie... Et sa petite soeur, qui sera déjà bientôt une femme! Et enfin le fils cadet, du haut de ses quatre ans, qui est déjà un petit prodige! L'autre jour, il m'a récité par coeur un paragraphe de l'Iliade du grand Homère, celui que je lui avais appris la semaine passée! Quelle joie de les voir grandir sous nos yeux, mon cher cousin!

Puis alors que les femmes discutent des ragots du quartier, des rumeurs sur la liaison de l'Ambassadeur de Laurion avec une Prêtresse de Poséidon, et du prix anormalement élevé des étoffes de soie, les hommes parlent politique et affaires. Ptolémée est entouré de ses deux cousins, son cher Pirus, et le fidèle Arkantos:

Je me réjouis que nous ayons été élus à la Boulê! Et que ton élection à l'épistat soit presque assurée! Nous pourrons mener à bien de grands projets, comme lorsque nous avons été élus pour la première fois en l'an 3, et que nous avons constitué la Boulê en un organe prédominant de notre démocratie! Maintenant, je me réjouis de présenter mon projet de réforme de la loi sur la Boulê, pour que tout redevienne comme avant... J'espère aussi que je serai élu ambassadeur auprès de Laurion, cela me tient très à coeur. J'aimerais aussi promouvoir notre cause auprès de la Ligue Attique, afin que nous puissions un jour la rejoindre...

Et concernant les affaires... je crois que nous avons pris une bonne décision en transférant notre trésorerie de P&P et de la BOP dans notre résidence Laurion... Je n'ai pas trop aimé les récents événements à Athènes, je pense que c'était le plus prudent d'agir ainsi, ne croyez-vous pas?

Puis un bruit d'amphore cassée fait sursauter Ptolémée. Puis le miaulement de l'un des nombreux chats du Palais s'ensuit immédiatement. Ptolémée sourit, d'un air faussement fâché:

Ohhh non, dis moi pas que ces petits animaux à poils nous ont à nouveau cassé l'une de nos splendides amphores de Salamine!!!

Puis étrangement, il s'ensuit un silence anormal, presque surnaturel... Ptolémée fronce les sourcils et regarde Pirus

Réagissant sur les dernières paroles de Ptolémée.

En effet, nous pourrons te nommer dès que possible le nouvel ambassadeur de Laurion. Nous avons besoin de cette ligue! Ils ont l'une des plus grandes flottes commerciales et une marine de guerre très expérimentée. Cela fera partie de nos projets!

Mais tu as raison la démocratie n'est plus ce qu'elle était vivement une Boulée forte pour remettre tout cela à plat. D'ailleurs vous savez quoi? J'ai découvert récemment que des magistrats n'avaient même pas 30 ans! Un comble! Il faut remettre tout cela à jour! Oui, nous avons bien fait de transférer nos fond.

Sinon j'ai entendu des rumeurs à propos de Marathon qui...

Interrompu par l'amphore cassée, Pirus rit à la remarque de Ptolémée. Mais lorsque celui-ci le regarde en fronçant les sourcils, la vieille habitude du politicien reviens. Prudent et sur ses gardes il avance vers l'endroit ou le bruit s'est entendu.

Chez Ptolémée, ce silence anormal fait immédiatement ressurgir en lui les réflexes du vieux Stratège et Général qu'il a été dans le passé. Ptolémée pose sa main sur l'épaule de son cousin en mettant un doigt devant sa bouche, lui montrant qu'il ne fallait faire aucun bruit, et lui chuchote:

C'est bizarre, non? En général, lorsqu'un de nos chats casse une belle amphore, c'est qu'ils sont plusieurs à se baggarer, et n'arrêtent pas de miauler en se pourchassant... mais là, il n'y a plus aucun bruit!!! Viens, allons-voir, cela m'intrigue...

Et les deux cousins avancent dans le direction d'où provenait le bruit, sur la pointe des pieds

Soudain un cri déchire le silence


AAAAHHHrrgggghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Le cri est étouffé...

Ptolémée sursaute à nouveau, pris tout à coup d'une vague d'effroi. Il murmure à son cousin:

Par Athéna!!! Qu'est-ce que c'était?! Il y a quelque chose de pas normal qui se passe là...

Ptolémée se précipite vers le mur où était fixé un souvenir de la guerre contre Marathon, un bouclier marathonien transpercé de deux splendides épées athéniennes: la première épée avait mené à la victoire lors de la seconde bataille de Spherros, et la seconde avait permis de prendre Laurion sans verser une seule goutte de sang. Ptolémée les arrache et en lance une à Pirus:

Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ce Palais, mais je crains que cela ne présage rien de bon... Tiens, prend cette épée, j'ai bien peur qu'elle risque de t'être utile...

Une fois les cousins armés, ils se dirigent furtivement là d'où provenait le cri

Alors que les deux cousins se dirige vers le silence rempli d'effroi et n'offrant qu'à nos deux pauvres héros qu'un destin étroitement lié vers une obscurité sans fin et heu.... bon bref ils avancent, lorsque soudain!










De hommes armées entourent les deux cousins! Ces hommes ont des boucliers aux armes de Marathon et leur casque confirme: ce sont des marathoniens.

Rendez-vous! Ne soyez pas bête nous sommes plus nombreux que vous.



La tension est à son comble....

Ptolémée pâlit d'effroi en voyant ce qui semble être des marathoniens armés jusqu'aux dents. Immédiatement, même s'il a quelque peu perdu ses réflexes de par son âge avancé, Ptolémée adopte une position défensive, dos à dos à son cousin, avant d'interpeller les intrus d'un ton puissant, digne et autoritaire:

Par Zeus! Qu'est-ce que c'est que cette mascarade?! Puis-je savoir de quelle droit avez vous osé violer notre domicile?!?! Tout d'abord, qui êtes-vous, d'ou venez-vous et que venez-vous faire ici?! ET de quel culot vous permettez-vous de nous menacer, mon cousin et moi?!?! Si c'est le Roi de Spartes que vous cherchez, il n'est pas là... Il n'y a que... nous sommes seuls ici. Je vous avertis, ne faites aucun acte inconsidéré: sachez que nous ne sommes pas n'importe quels citoyens, et que toute atteinte envers nos personnes ou nos biens aura de graves conséquences tant pour vous que pour les personnes qui vous envoient... à moins que ce ne soit même...

Se figeant tout à coup, avant de devenir de glace et de poursuivre sur un ton glacial:

Pour vous répondre, sachez qu'un Eupatride ne se rend jamais, tenez-vous le pour dit! Alors vous imaginez bien qu'à plus forte raison, deux Eupatrides se rendront encore moins... Maintenant, à votre tour de répondre, immédiatement!!!

L'homme qui a parlé commence à rire puis dit:

Et bien n'est-ce pas drôle de voir ces deux vieillards tenant à peine leur épée? Allons ne soyez pas fou. Nous sommes déterminés.

Fait un geste. Plusieurs hommes se dirigent vers le lieu du banquet. Là commence une vraie tuerie. Femmes et hommes, tombent, l'un après l'autre. Le sang coule et bientôt arrive au pied des deux cousins.
Les deux cousins peuvent entendre les cris de chaque victime. L'homme reprend la parole:

Je vous préviens je ne plaisante pas. Je ne suis pas venu chercher le roi de Spartes, ce traitre! Non, seul vous deux m'intéressez!

Ahahahahahahahhahahaahahahahahahahahahhahaahahhahahahhahaahaha

Un rire de dément le prend et pendant de longues secondes, il n'arrète pas. Les hommes envoyés reviennent.

Voyez tout le monde a été tué! Alors pas de geste inconsidéré! Je n'hésiterai pas! Mon maitre n'en sera que plus ravi!

Montre deux belles rangées de dents blanches... On croirait une publicité vue récemment sur une affiche!

Ptolémée a soudain l'impression que le temps passe au ralenti. Voyant que l'homme ne plaisante pas, il reste cependant comme figé lorsqu'il voit les hommes courir vers la salle du banquet. Lorsque Ptolémée perçoit le cri strident de la femme de sa vie, sa douce épouse Almédia, Ptolémée hurle comme une bête à qui l'on venait d'amputer un membre. Il est pris d'une rage folle, et crie de toutes ses forces:

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!!!!!!!!!!

Pourquoi?!?!?! Pourquoi?!?!?! Mais pourquoi?!?!? Espèces de saliguaud, maudis sois-tu, jusqu'à ta quatre-vingt-troisième génération, ainsi que tous tes hommes!!! Vous allez le regretter!!!!

C'est alors que Ptolémée voit juste derrière l'homme dément son cousin Arkantos, qui s'était absenté avant l'arrivée des hommes pour aller soulager un besoin tout naturel... ce qui lui avait valu d'avoir la vie sauve... mais pour combien de temps encore?! Il revenait sur la pointe des pieds, avec un petit poignard dans la main gauche. Et oui, il était gaucher, avantage certain pour se battre contre ses ennemis! Aussitôt, Ptolémée fait comprendre à Pirus dans un language qu'eux seuls comprennent qu'il faut se précipiter contre le dément , le tuer et aller vers Arkantos pour former une formation à trois, afin de mieux se protéger mutuellement.

En poussant un cri de guerre, Ptolémée se précipite subitement sur le dément:


BONZAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!!

Puis d'un coup bien ajusté, Ptolémée lui fend le corps en deux, du sommet du crâne jusqu'à... en bas quoi... finissant son mouvement d'épée en tranchant la main droite du dément, afin de récupérer son épée. En même temps, Pirus lui coupe la tête, d'un geste parfaitement synchronisé à celui de Ptolémée... si bien que la tête du dément retombe par terre comme deux moitiés de pastèque bien mûre, à cause de la coupe horizontale et verticale... Et les deux cousins rejoignent leur troisième, Ptolémée lui lançant l'épée de feu le dément décapité, et les trois hommes se mettent en cercle, dos à dos, dans une position défensive indiquée par Ptolémée. Ce dernier hurle aux autres soldats:

Osez vous approcher de nous, et vous subirez le même sort que votre camarade!!!! Maintenant que vous avez tué toute notre famille, c'est vous qui serez exterminés jusqu'au dernier! Et je ne souhaiterais pas être à la place du dernier d'entre vous, car on le capturera et il subira les pires supplices, si bien qu'il priera Hadès pour qu'on abrège ses souffrances!!!! CHIENS GALEUX!!!!

L'homme ne ricanne plus lorsqu'il voit la tête de son homme découpée ainsi.

On m'avait prévenu que vous seriez difficile à capturer. Nous allons donc vous tuer!

Allez-y!

Les hommes se lancent par vague de trois car les trois cousins se sont enfermés dans un étroit couloir ne permettant pas plus de trois personnes de front. Les hommes tombent mais les trois cousins restent toujours debout. Leur bras se fait de plus en plus lourd...

L'homme les regarde en riant! Ce massacre sinistre se fait au son de ce rire glaçant...

Ptolémée tourne la tête vers Pirus, et lui murmure:

Mon vieux frère, je crois que c'est mal parti pour nous... Allez, prêt pour un dernier combat à mes côtés?! Nous montrerons à ces manants qu'on n'a pas la peau d'un Eupatride sans en payer le prix!!! Il nous faut protéger nos enfants, Pirus!!!

A son cousin Arkantos:

Allez, vas-y sauve toi!!! Va sauver nos enfants, notre vie à nous ne vaut plus grand chose... Prends bien soin d'eux, et va les mettre en sécurité où tu sais où... s'il devait nous arriver malheur, nous te les confions, tu es le dernier homme survivant de notre famille!!! Viiiiite!!!

Et Ptolémée se met côte à côte à son cousin, afin de repousser les nouvelles vagues d'assaut, pendant qu'Arkantos s'éloigne en courant, afin d'aller chercher les enfants qui étaient allé se coucher, et les mettre en sécurité, en employant le passage secret du palais...

Pendant ce temps, Ptolémée et Pirus commencent à faiblir, non sans avoir coupé quelques têtes de plus... Ptolémée murmure à son cousin:

Mon cher Pirus, je sens que mon vieux bras faiblit... Nous n'allons plus tenir très longtemps... sache que je suis honoré de mourir à tes côtés, après avoir eu la chance de vivre toute ma vie auprès de toi... cousin, à la vie à la mort!!!

Pirus combattait avec toutes ses forces mais le vin, l'âge, ses vieilles blessures qui se réveillaient... Tout cela le fatiguait mais là c'était sa vie ainsi que celles de ses cousins qui étaient en jeu. Il ne pouvait pas les abandonner comme cela. Mais les paroles de Ptolémée ne faisait qu'approuver ce qu'il pensait. Et puis les enfants! ils étaient bien plus important! C'était dans l'ordre des Choses. Chaque homme a sa part de vie et cette nuit était la dernière.

Tu as raison, cousin! Nous devons mourir tel que nous avons vécu, la tête haute et fière. C'est ainsi que doit mourir un Eupatrides! Apprend leur bien cela Arkantos! Nous te faisons confiance! Tu es désormais leur tuteur!

Après s'être rapproché de Ptolémée, ils continuent à combattre le temps à Arkantos de prendre le large.

Mon cousin, jamais je n'aurais pu réver vie plus heureuse que celle passée à tes côtés. Maintenant en avant!

Alors que la mort allait frappée, Pirus récita une courte prière envers Athéna, la déesse de sa cité et celle qui le sauva maintes et maintes fois!

Ptolémée, de son bras gauche, donne une dernière accolade fraternelle à son cousin:

Oui, tu as raison!!! Nous mourrons la tête haute, en nous montrant digne de nos glorieux ancêtres!!! Vive les Eupatrides!!!

Moi non plus, je n'aurais pu rêver meilleure vie qu'auprès de toi. Maintenant, montrons à la postérité que des Eupatrides savent mourrir fièrement, avoir après fait payer très cher leur mort!!!

Athéna, garde notre famille, et fasse qu'elle puisse se perpétuer et qu'elle ne soit pas oubliée par l'histoire!!!

Pirus, nous nous retrouverons aux Champs Elysées...!!!

Maintenant...

A L'ATTAAAAAAAAQUE!!!!

Ptolémée, aux côtés de son cousin, se jette vers leurs aggresseurs, luttant ensemble, tranchant des têtes, coupant des membres, déchirrant les ventres... en se battant, côte à côte, jusqu'à ce que leurs dernières forces les aient abandonnés...

Alors que les deux cousins se lancent dans leur ultime assaut, ils réussissent à encore infliger quelques dégats, mais la force fait défaut à Pirus Gracchus. Sa jambe le trahit alors qu'il courrait. Il trébuche et tombe de tout son long. Ce geste malheureux profite aux hommes armés. Ce défaut de la cuirasse permet à un homme de toucher Ptolémée en plein dans les côtes droites. L'épée s'enfonce rapidement dans le foie et touche le rein droit. L'épée bloquée empèche le soldat de retirer son épée. Cela lui sera fatal! Ptolémée lui tranche la tête. Cependant un autre soldat arrive par la droite et le frappe en plein coeur! Ptolémée sent ses forces se retirer. Il arrive encore dans un ultime effort à maudire les assaillants et à se retourner vers son cousin qui essaye de se relever.

Pirus Gracchus, se relève avec difficulté et voit le drame se produire. Il voit l'épée touchée Ptolémée. Il tente de le prévenir mais déjà une lame tranche la carotide de Pirus, lui coupant toute parole. Pirus arrive encore à faire quelques pas puis s'effondre au côté de Ptolémée.

Dans leur dernier souffle, les deux cousins se tiennent la main.

Le chef quand à lui regarde cet ultime combat et rit, encore et toujours à gorge déployée, un rire de dément! Ce rire est absorbée par la froidure de la nuit obscure d'hivers.


Alors que les corps allaient être enlevés, un soldat vient du dehors:

Une patrouille!

Alors l'homme décida de couper les index de chacun pour récupérer leur sceau. Ce sera la preuve!
Mais voilà leur main sont tellement inextricable qu'il ne peut couper les index. Leur main sont unis dans la mort comme dans la vie.

Le choix alors se fait jour dans son esprit. Il prend son épée et d'un geste rapide et précis coupe les deux mains. Puis les mets dans un sac. Satisfait de son oeuvre, il se retourne et alors qu'il prend la direction de la sortie, il ordonne d'un ton sec:

Brûlez tout!

Les hommes s'enfuirent une fois le feu allumé. La scène du massacre est des plus macabres. En effet une dizaine de personnes en tuniques de soirée baignent dans leur sang. Les deux cousins sont quand à eux entourer d'une demi-douzaine de corps. Certains ont la tête tranché, d'autres ont les tripes à l'air et sont en train de gémir. Leur vie s'achève dans l'épaisse fumée qui s'élève du palais.


Les gardes voyant des hommes sortir précipitamment du palais les hèle. Mais seul le rire indécent et sadique leur répond. Alors qu'ils allaient les poursuivre, ils s'aperçoivent que le palais prend feu.

Certains vont chercher des secours, d'autres entrent dans le palais pour y voir ce qui s'y trame et faire sortir les habitants. C'est alors qu'ils y découvrent la scène macabre. Reconnaissant les deux cousins à travers la fumée, ils les extirpent du palais. D'autres gardes tentent d'éteindre le feu mais voyant leurs efforts vains, ils ramassent casques et boucliers. Une enquète devra être lancée! Alors que le dernier de Gardes sortent du palais, celui-ci s'effondre sur lui-même et de grandes flammes s'élèvent vers le ciel.