La maison de Keira

Keira arriva devant sa maison, elle fut submergée d'une émotion, qu'elle ne pourrais expliquer. Elle netra dans sa maison, une odeur de rose la fit trésaillir. Keira pénétra dans la cuisine, elle accrocha les dernières décorations qui traînait sur une table et admira la cuisine, puis passa dans d'autres pièces répétant les mêmes gestes, passant en revue chaques pièces.

Enfin, elle sortit dans un jardin, des rosiers y étaient plantés et d'autres fleurs encores. Une fontaine représentant des enfants portant des amphores, faisait jaillir de l'eau. Les oiseaux chantaient. Keira s'approcha d'un pommier, et y cueillit une pomme. Elle alla s'assoir sur un banc et croqua la pomme.

Cabonos vit la jeune femme, retourna chez lui et en rapporta un parchemin. Son auteur était Eudoxe de Sicile. Il s'agissait d'un recueil de poèmes comiques que Cabonos tendit à la Keira.

Veuillez accepter ce présent pour inaugurer votre installation dans cette jolie demeure.

*Keira fut surprise laissa sa pomme, et examina le parchemin qu'il lui tendait.*

Je vous remercie mais il ne fallait pas !

Il ne faut pas être ainsi gênée. Vous ne me connaissez pas. Je me présente, je me nomme Cabonos. J'arrive de Delphes, ma cité d'origine. Vous deviez être bien jeune quand j'habitais jadis à Athènes. Acceptez ce cadeau. Je sais à quel point les femmes souffrent du peu de considération qu'on leur apporte dans le monde hellénique et votre aménagement me réjouis. Vous devez être une femme de caractère.

Keira sourit à Cabonos

Une femme de caractère, c'est peu dire. Je ne me suis pas encore présentée, Keira. Vous voulez peut-être entré ?

Elle lui montra la porte.

Cabonos entra volontiers et apprécia cette maison simple mais éclairée. Des vases remplis de fleurs toutes plus étincelantes les unes que les autres, étaient disposés en tout coin.

C'est une maison fort agréable et confortable, semble-t-il ?

C'était sa première visite depuis qu'elle était là. Elle l'écouta et répondit.

Oui, j'ai fait le mieux que je pouvais pour qu'elle me ressemble. Ce qui, je peux l'admettre m'a mis du temps. C'est difficile de trouver des objets, les positionner...Enfin passons.

Elle l'emmena dans une autre pièce.

Vous voulez boire quelque chose ?

Je suis un amateur de bon vin, si vous en avez...

Dîtes-moi : quelles sont les aspirations d'une jeune femme comme vous ? Où travaillez-vous ? Comment envisagez-vous votre avenir ?

Elle alla dans une pièce et fouilla pour trouver du vin. Elle cria pour couvrir le bruit qu'elle faisait.

Je travaille dehors, je me sens plus dans mon élèment, il m'arrive quelque fois de travailler en haut.

Elle revint avec du vin et des verres.

Je ne sais pas encore ce que je vais faire, je vis au jour le jour. Il est bien quand même d'avoir quelque projets, pour l'instant je n'en ai qu'un, percer dans le métier de peintre.

Elle versa du vin dans les deux verres et en donna un à Cabonos.

Quand aux aspirations, je pense que c'est de vivre pleinement notre jeunesse, en profiter. Parlons un peu de vous, j'ai vu que vous aviez ouvert une bibliothèque.

Alcibiade se présenta devant la maison en sifflant. Un esclave vint lui porter des fleurs. Il venait de les voler chez une propriété voisine. Alcibiade les prit satisfait.

-Maitre je ne savais pas que vous aimiez les fleurs...

-Ce n'est pas pour moi idiot! J'aime seulement les pierres précieuses, je laisse volontier les fleurs aux femmes... maintenant disparait...

Il frappa à la porte.

Un esclave accourut pour ouvrir la porte. Il annonça Alcibiade à Keira, qui accepta de le recevoir.

Bonjour.

Bonjour jeune dame... J'ai remarquer que vous étiez ma voisine...et j'ai tenu à venir vous offrir quelques fleurs que j'ai moi même cueillit...afin de venir vous saluer...

Je suis Alcibiade...

J'ai entendu dire que vous étiez peintre...j'aime bien ce genre d'art... j'ai moi même quelques tableaux assez intéressant.

Vous vivez seule ici?

Keira prit les fleurs qu'Alcibiade lui tendait.

Je vous remercie, elles sont magnifiques.

Et moi, je suis Keira.

Je vis seule ici, mais au moins je peux travailler à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.

Asseyiez-vous. Vous voulez boire quelque chose ?

Elle entra dans une autre pièce, et quelques moments après revînt avec de verres de vin. Elle lui en tendit un, et lui montra le divan pour qu'il s'assois. Elle s'installa en face du meuble et lui répondit.

Seule, non pas réellement. J'ai quelques esclaves pour m'aider dans les tâches de tous les jours. Mais sinon, oui, mon Père ne vit pas ici.
Je ne dois pas être la seule femme à vivre seule, et puis que viendrait chercher un meurtrier chez moi ? Je ne dis pas que je ne risque rien, mais je ne compte pas rester enfermer chez moi parce qu'il y a du danger dans les rues d'Athènes.
Il y en aura toujours même s'il apparait sous différentes formes à chaque fois.

Cabonos, qui n'était pas parti, sourit à l'écoute de cette voix familière.

Alcibiade, vous êtes un incorrigible séducteur, toujours en tête pour flatter les jeunes filles aussi charmantes que Keira. C'est un grand plaisir pour moi de vous revoir... Mais malheureusement, je dois m'en aller. J'espère vous revoir très bientôt, Alcibiade, certainement à l'auberge de Tholios...

Le sourire moqueur de Cabonos sembla irrité passablement Alcibiade mais celui-ci comprenait bien qu'il s'agissait là que d'uen taquinerie amicale.
Cabonos se tourna vers Keira :

Jeune demoiselle, ce fut un plaisir. Soyez sûre de mon soutien en toutes circonstances. N'hésitez pas à faire appel à moi en cas de besoin. Je vous remercie de votre accueil si chaleureux.

Et il s'en alla accompagné par un esclave.