Hippocrate quitte l'ecclésia avec le corps de Zoroastre sur le dos. Il se dirige vers une masure discrete au pieds de la coline des muses et enfonce la porte qui en tenait plus qu'a un gond d'un simple coup de pieds. L'intérieur est sombre, jonché de parchemin, de dagues, et de documents écrit dans diverses langages. Le mobilier est d'une simplicité sans équivoque, et le lit sur lequel Hippocrate déposeZoroastre grince et craque. Trouvant dans la pénombre l'uinque ornement de l'unique pièce, Hippocrate hésite un peu. Il prend le vase ciselé, et le contemple. Prenant une lente inspiration, il le lance avec force contre le mur. Dans le tas de poussière restant, hippocrate dégage un parchemin, et le lit. Il jette un coup d'oeil au coffre. L'ouvrant, il prend une jarre.
Rassemblant les affaires dans une sacoche, Hippocrate prend sur son dos douloureux le corps. Quittant la maison a grande peine en direction de la plus proche sortie (vers le Pirée), Il passe la porte en abusant de son autorité d'Archonte éponyme auprès de l'unique garde. Hippocrate s'éloigne de la route, et s'arrête au sommet d'une colline surplombant Athènes. Exténué par le trajet, Hippocrate se relève néanmoins pour former un lit de buche, sur lequel il étends la dépouille.Hippocrate met dans la main droite du mort les deux poignards que portait toujours Zoroastre. Dans le main droite, il roule le parchemin noirci d'étranges paroles: "Ainsi parla Zarathoustra"
Hippocrate ouvre la jarre, et verse le contenu sur le corps. Il incendie le corps, et se recule pour regarder le bucher. n'attendant pas même la fin de la crémation, Hippocrate rentre chez lui, laissant le bucher se consumer au soleil couchant.