L'ecclesia retient son souffle

Des bruits circulent. On dit qu'il y aurait eu des affrontements dans les quartiers populaires. Dans l'ecclesia, tous se reconnaissent. Ils ont vu qu'il n'y avait pas les grands meneurs des trois partis.

L'un de vos voisins commence la conversation

- Je suis excité de tout ce qui se passe actuellement. La politique, à Athènes, c'est bien plus vivant qu'à Corinthe ou que dans toute autre cité de l'Attique !

Le voisin se rapproche de vous, après s'être frayé un petit passage dans la foule.

- Pour tout vous dire, je pense qu'on ne va pas tarder à assister à l'un de plus grands évènements de la décennie.

Bonjour à toi citoyen !
De quoi veux-tu parler ?
Je vois bien que tout le monde a l'air tendu autour de nous mais, est-ce pour autant une raison de parler de moment excitant !

Au contraire, on a plutôt l'impression que quelque chose de grave va arriver.

Dimitryon ne peut s'empecher de reprimer un petit rire en entendant ses voisins discuter :

- Voila bien la plebe athenienne, qui se nourrit des moindres faits divers pour son propre plaisir ! Votre tuteur ne vous a-t-il pas appris les vertus de la patience ? Enfin, evidemment, on ne choisit pas ses qualites, hein ?
De toute maniere, ca ne sert a rien de vous etendre comme des vieilles commeres ; nous saurons bientot tout.





[je m'excuse pour le manque d'accents, mais j'ecris de temps a autre sur un clavier qwerty americain...]

Alcyonée s'approche de la coline des Muses le visage grave. Il remet quelques effets à son esclave, puis il s'avance. Une fois à l'Ecclesia il se mêle à quelques amis aristocrates, mais il ne parle pas. Il salue Dimitryon d'un geste de la tête. Le soleil frappe puissament l'assistance; mais personne ne se plaint. Puis un membre de l'assistance s'adresse à un petit groupe d'Athénien. Alcyonée trouve son ton bien léger pour le sérieux que représente une réunion des citoyens de la cité. Il était aussi excité qu'un jeune homme à sa première réunion. Il fronce le regard et lance cyniquement:

-Eh bien si tu veux le rester toi aussi vivant l'ami, tait-toi maintenant... ta conduite légère nous agace et offense les dieux. Prie les maintenant qu'il nous épargne de quelques malheurs occasionnés par la folie de certains...

Les menaces d'Alyonée ne sont pas sérieuse, mais ne sait-on jamais... son regard est sombre et percant, et il est réputé pour sa conduite belliqueuse et hautaine.

Le citoyen "excité" est tout à coup un peu moins heureux.

Allons bon, si vous réagissez ainsi c'est que vous ne savez pas de qui va venir la surprise qui nous attend tous !

Quant à mon tuteur, cher Dimitryon, il m'a appris beaucoup, et surtout qu'on ne doit jamais attiser la rancoeur entre les citoyens. Alors, revenons à un dialogue plus courtois.

Mais, même pour ceux qui n'ont pas la curiosité comme vilain défaut, j'ai une information capitale.
Il paraîtrait qu'on ait attenté à la vie du leader des Diacriens.

Dimitryon hausse un sourcil

- En voilà une information ! Allons bon ! On a attenté à sa vie ? Et c'est pour ça qu'on nous réunit ici à l'Ecclesia ? Je veux dire, qu'on prévienne les gardes et qu'on trouve le coupable, mais quel besoin de rassembler tous les citoyens respectables d'Athènes ?

Alcyonée continue sur son ton hostile, cynique et exaspéré.

Il ''paraîtrait''? J'espère homme que tu es d'avantage certain de ce que tu affirmes que cela! Si c'est pour quelques ragots que tu nous as détournés de nos champs et de nos bêtes, tu recevra le même sort que les boeufs têtus; le bâton!

Puis il reprend plus sérieusement; concerné par la nouvelle. Mais il se contente surtout de citer le bons sens tirés des traditions.

Mais si ce que tu dis est vrai, cela est troublant certes. Mais Pisitrates est t'il blessé ou indisposé? Sinon pourquoi ne vient'il pas jusqu'ici pour dénoncer ceux qui ont oser lever la main sur un de nos frères? Qui sont ces hommes, ces fous? Que l'on les trainent par les cheveux jusqu'à la colline de la justice; l'aéropage; là Zeus rendra sa ferme justice.

Aucune accusation ne peut être retenue ou considérée sérieuse si il n'y a pas de plaignant, c'est la loi .

Alcyonée croise les bras fermement, jugant que toute cette affaire est encore confuse et qu'il n'y a guère autre à dire ou faire pour le moment.

Dimitryon a écrit:

- En voilà une information ! Allons bon ! On a attenté à sa vie ? Et c'est pour ça qu'on nous réunit ici à l'Ecclesia ? Je veux dire, qu'on prévienne les gardes et qu'on trouve le coupable, mais quel besoin de rassembler tous les citoyens respectables d'Athènes ?

[i]Le citoyen "excité" répond :

La rumeur a vite courru dans les rues d'Athènes. Moi, c'est mon cousin qui m'a dit qu'il y aurait du mouvement et que cela se ferait à l'ecclesia !
Personne ne nous a réuni, citoyen. On a simplement accouru à l'endroit le plus disposé pour être informé le plus promptment possible.

Alcyonée a écrit:

Mais si ce que tu dis est vrai, cela est troublant certes. Mais Pisitrates est t'il blessé ou indisposé? Sinon pourquoi ne vient'il pas jusqu'ici pour dénoncer ceux qui ont oser lever la main sur un de nos frères? Qui sont ces hommes, ces fous? Que l'on les trainent par les cheveux jusqu'à la colline de la justice; l'aéropage; là Zeus rendra sa ferme justice.

Aucune accusation ne peut être retenue ou considérée sérieuse si il n'y a pas de plaignant, c'est la loi .

Réfléchis un peu citoyen ! Si les choses étaient prévues de se régler à l'héliée, nous ne serions pas là !

Un vieillard lui coupe la parole et répond à Alcyonée

Ecoute moi bien, jeune homme !
Pisistrate est le pire et le meilleur d'Athènes, il est le bien et le mal, il est le génie et la folie, mais peut tout à aussi bien figurer la grace et la disgrâce !
En vérité, je te le dis, Pisistrate est imprévisible, chacun de ses actes, chacune de ses actions est un évènement, car ils entrainent à chaque fois une petite révolution dans la cité.
Alors s'étonner qu'il y ait autant de monde à l'ecclesia alors qu'on a, semble-t-il, attenté à la vie du leader des Diacriens, c'est bizarre, voire suspect !
Mais cessons le bavardage et ...

- C'est d'une extrême gravité ! entend-on depuis les rangs de l'assemblée.

Mais les gardes demeurent impassibles.

- Vous ne savez même pas à qui vous vous adressez bande d'idiots ! réplique l'un des hommes qui souhaitent entrer dans l'ecclesia.

- Me parlez pas sur ce ton ! s'exclame un garde.
- Laissez nous entrer ! crie une voix derrière.

Tout à coup, les premiers coups partent. Les gardes repoussent violemment le groupe qui souhaite entrer.
Aussitôt dans la foule de l'assemblée, les premiers cris se font entendre pour arrêter le petit affrontement.
Soudain, deux hommes de ce groupe parviennent à percer le faible rideau de gardes.

Ils se retrouvent en bas des marches, qu'ils gravissent aussitôt.

- C'est Pisistrate et Anchise !
- T'es sûr ?
- Mais bien sûr ! Pisistrate porte le symbole des Diacriens !
- Mais que lui est-il arrivé ? Il a le visage ensanglanté !

Pisistrate, grand, aux cheveux noirs, porte la tunique citoyenne. Il a le visage en sang ainsi que la main droite légèrement entâchée.
Il prend la parole :

- Citoyens ! On a tenté de m'assassiner !!
Tel que je suis devant vous, j'ai traversé toute la cité, le sang coulant de mon corps, pour vous retrouver, et, avant de mourir, vous dire combien la cité est en danger !

Dans les rangs de l'assemblée, la stupéfaction s'installe, tant pour ceux qui compatissent, que pour ceux qui s'indignent !

Pisistrate continue

- Alors, avant que le malheur ne s'abatte sur nous, promettez moi de retrouver mes assassins.

Il s'écroule par terre. Anchise tente de le soutenir.

- Que les Dieux vous viennent en aide !

Et il finit de s'allonger sur le sol de pierre de l'ecclesia. Anchise demande aussitôt un médecin.

/ Cratès ne comprend pas ce qui se passe. Il est un jeune citoyen inexpérimenté. Il se retrouve dans cette grande eclesia au milieu d'une foule immense.
Puis il voit apparaitre le dénommé Pisistrate. Il reste perplexe concernant le spectacle qu'il donne. Il ne sait pas s'il doit le croire ou s'en méfier./

Dimitryon ne bouge pas d'un pouce, sourit et lance un regard blasé à Alcyonée avant de lui glisser :

- Et bien, et bien, au moins en voilà un qui a le souci du mélodramatique ! Pour une entrée en scène, c'est réussi !

Le corps inanimé de Pisistrate est emmené hors de l'ecclesia, sous les regards inquiets des quelques citoyens Diacriens présents.

Soudain, un gros bonhomme bourssouflé bouscule la foule depuis le haut des gradins pour monter péniblement sur le podium de l'ecclesia.



- Citoyens ! Calmez-vous !

Votre voisoin vous murmure :
- C'est Mégacles, le leader des Pédiens, les aristocrates.

Allez-vous vous laisser berner par cet usurpateur ? Ce Pisistrate, qui a renié ses origines, ne souhaite que le chaos parmi nous, et surtout, plus dangereux, donner le pouvoir à ces pauvres paysans, plus près de l'esclavage que de la citoyenneté, tant par leur statut d'hommes de la terre que par leur esprit tordu et mal avisé !

Pisistrate voudrait nous faire croire qu'il est assez important pour être la cible d'un attentat ! Vous saurez citoyens que si un attentat avait effectivement été perpétré contre Pisistrate, j'en aurais été le premier informé, et pourquoi pas ! le commanditaire !

Rires parmi les Pédiens, groupe formés d'aristocrates qui soutiennent Megacles

- Casse toi Megacles, crie un Paralien

Les Pédiens réagissent vivement pour soutenir leur chef Megacles

- Laissez mes amis ! Ce cher citoyen, que nous savons tous Paralien n'a pas plus compris que les Diacriens que le danger réside dans l'amateurisme, la violence et le culot de Pisistrate ! Il vous charme, vous piège et vous met dans son sac !

Pendant que Megacles répondait le Paralien est bombardé de divers objets, il est tant bien que mal protégé par ses amis.

- Calmez vous mes amis, calmez vous ! continue Megacles

- Pour qui te prends-tu gros bonhomme ? hurle un diacrien

Cette fois, Megacles semble moins disposé à laisser cette injure. Il fait un signe à un de ses gardes du corps, et discrètement le diacrien est isolé puis roué de coups. Les Diacriens sont très peu présents à l'ecclesia du coup personne n'est là pour l'aider.

- Voyez citoyens ! Bientôt ce seront nos esclaves qui viendront nous insulter dans nos foyers ! C'est ce que désire Pisistrate !

Il crache par terre

- Bientôt il ne faudra plus être de parents athéniens pour être soi même athénien ! Quelle honte !

L'ecclesia, en majorité aristocrate, manifeste son mécontentement et son soutien à Megacles.

- Alors que dès maintenant cesse ce cirque ! Nous ne sommes pas des Perses nous sommes la civilisation et nous n'accepterons plus que des hommes comme Pisistrate se moque de nous.

Les Pédiens aristocrates crient leur accord.
Les Paraliens sont divisés apparemment.
Les Diacriens se font trop discrets pour qu'on les remarque.

Megacles poursuit

- Je vois là de beaux citoyens, de jeunes hommes qui sortent de l'éphébie qui sont aguerris. Ne vous laissez pas avoir par le discours de Pisistrate qui est un discours démagogique !

Un homme hurle

- T'as pas honte de cracher sur un mourrant ?!!

Un ohhh d'indignation contre cette intervention retentit. L'anonyme poursuit

- Les Dieux te le feront chèrement payer !

Tout à coup l'homme qui a prononcé ces paroles est bousculé. Un mouvement de foule localisé en haut de l'assemblée à gauche fait tomber quelques citoyens, et éjecte ceux qui sont assis sur les bancs tout en bas.
Les hommes se dévisagent. On peut y lire une certaine haine.

Alcyonée hoche la tête d'indignation devant la tournure théâtrale que prend les choses. Il reste d'un calme et froid en resserant encore plus les bras, en gardant un oeil stoique sur la scène. Il pèse ses mots car il cherche à rester digne et noble en toute chose; et il juge que les discours irréfléchis et trop enflammé sont un synomyme d'effimination. Il lâche un commentaire d'abord cinglant, le reflet de sa partionalité autoritaire et martiale.

-Athéniens, Je ne pensais pas que l'Ecclesia était devenue la skèné d'un nouveau théatre!

Puis il songe un moment de retourner à ses champs, sa labeur et ses affaires. Mais il reprendre la parole.

Pisitrates se distingua courageusement à la guerre et habilement aux éloges sacrés. Certains disent qu'il possède aussi les talents de ruse de l'habile Ulysse. Jusqu'a ce le contraire soit démontre; par la lacheté ou traitrise; il est des nôtres et sa parole mérite considération.

Par contre l'on ne peut rechercher et se venger sur des ombres; le voeu de Pisitrate contre ces "assaillants" ne peut être comblé si il ne livre aucun nom sérieux à notre attention, citoyens!

Si il s'agit de quelques brigands ou quelques fous, je dirais que si Pisitrates n'a plus la force de ces bras d'étriper lui même ses manants. il mérite bien le mauvais sort qu'il lui arrive aujourd'hui! Et je rirai de le voir être devenu aussi faible qu'une vieille femme.

Mais si un acte perfide et indigne contre Pisistrates est démontré, la fraternité nous commanderai à lapider ceux qui ont souiller l'honneur des athéniens.

Et si quelqu'un veut tuer Pisitrates car il juge ce dernier déshonorable ou d'avoir fait des tords à la cité ou son honneur, eh bien qu'il le fasse à la lumière du jour, en combat singulier, alors que Pisitrates est debout et l'on frappera de face et non par derrière.... la vaillance déterminera qui possède la faveurs des dieux.

Voila donc un peu de sagesse...

Dimitryon rit et applaudit au discours de Mégacles, puis prend la parole :

- Voilà qui est parlé, Mégacles ! Montre donc à ces "citoyens" ce que signifie vraiment être Athénien !

Aglaophon a suivi la scène en retrait de tous. Assis, la main sur la bouche, il s'est tu et a écouté les complaintes et les critiques. Il se lève attend un moment de calme et d'une voix cinglante, déclare :

Mégacles, je ne te comprends pas citoyens. N'as-tu plus de foi en la citoyenneté et la justice athénienne ? Les faits sont là, les agressions sont manifestes... Et tu profites de l'occasion pour politiser la situation... Que les désaccords soient nombreux entre toi et Pisistrate est un fait mais de là à tolérer une telle sauvagerie, il y a un monde...

Y a-t-il meilleur moyen d'attirer les soupçons sur sa propre personne ? Pisitrate est citoyen athénien et mérite que la loi le protège comme elle le ferait pour toi...

Avant de mêler la politique à cette affaire, retrouvons le calme et la sagesse qui font la force de notre glorieuse civilisation. Apportons les soins qui doivent être porter, informons-nous de l'état de santé des diacriens et ensuite pointons le lumière sur les points ténébreux de cette affaire.

Alcyonée a écrit:

-Athéniens, Je ne pensais pas que l'Ecclesia était devenue la skèné d'un nouveau théatre!

Pisitrates se distingua courageusement à la guerre et habilement aux éloges sacrés. Certains disent qu'il possède aussi les talents de ruse de l'habile Ulysse. Jusqu'a ce le contraire soit démontre; par la lacheté ou traitrise; il est des nôtres et sa parole mérite considération.

Par contre l'on ne peut rechercher et se venger sur des ombres; le voeu de Pisitrate contre ces "assaillants" ne peut être comblé si il ne livre aucun nom sérieux à notre attention, citoyens!

Si il s'agit de quelques brigands ou quelques fous, je dirais que si Pisitrates n'a plus la force de ces bras d'étriper lui même ses manants. il mérite bien le mauvais sort qu'il lui arrive aujourd'hui! Et je rirai de le voir être devenu aussi faible qu'une vieille femme.

Mais si un acte perfide et indigne contre Pisistrates est démontré, la fraternité nous commanderai à lapider ceux qui ont souiller l'honneur des athéniens.

Et si quelqu'un veut tuer Pisitrates car il juge ce dernier déshonorable ou d'avoir fait des tords à la cité ou son honneur, eh bien qu'il le fasse à la lumière du jour, en combat singulier, alors que Pisitrates est debout et l'on frappera de face et non par derrière.... la vaillance déterminera qui possède la faveurs des dieux.

Voila donc un peu de sagesse...

Megaclès ne te regarde même pas mais des Pédiens t'interpellent, ce qui crée un nouveau mini-affrontement verbal dans l'assemblée.

Je vois là en toi quelqu'un de savant mais mettre Megacles dans le même sac que Pisistrate c'est faire une erreur qui pourrait ne pas t'être pardonné ! Attention à toi car tu ne sembles pas savoir qui est Megacles ce qui est très surprenant tant son pouvoir et sa puissance dépassent les murs d'Athènes !
Ne t'avise plus d'émettre un tel jugement sur ce grand homme !

Aglaophon a écrit:

Mégacles, je ne te comprends pas citoyens. N'as-tu plus de foi en la citoyenneté et la justice athénienne ? Les faits sont là, les agressions sont manifestes... Et tu profites de l'occasion pour politiser la situation... Que les désaccords soient nombreux entre toi et Pisistrate est un fait mais de là à tolérer une telle sauvagerie, il y a un monde...

Y a-t-il meilleur moyen d'attirer les soupçons sur sa propre personne ? Pisitrate est citoyen athénien et mérite que la loi le protège comme elle le ferait pour toi...

Avant de mêler la politique à cette affaire, retrouvons le calme et la sagesse qui font la force de notre glorieuse civilisation. Apportons les soins qui doivent être porter, informons-nous de l'état de santé des diacriens et ensuite pointons le lumière sur les points ténébreux de cette affaire.

Autant la remarque d'Alcyonée s'était perdue dans le vide pour n'attérir que dans l'oreille de quelques pédiens, autant les propos d'Aglaophon ont résonné dans les oreilles de Mégacles lui-même.
L'intervention a attiré l'attention d'une grande partie de l'ecclesia ramenant le silence.



Moi ? Ne plus avoir foi en la citoyenneté ?
Entendez vous citoyens ce que dit ce jeune impertinent ?
Moi je politise la situation !
Entendez vous cette folie qu'il ose commettre ici même ?
Pisistrate mérite effectivement que la loi s'occupe de lui mais pas pour le protéger !

Mais tu me rassures ... tu sembles t'intéresser à l'état de santé des diacriens ... Peut être qu'en fait, tu as tout compris et que pour les Diacriens il faudrait un médecin, un diagnostic pour être à leur chevet tant ils semblent défaillir ces derniers temps !

Ma foi, je ne comprends même pas que tu prennes parti pour un acteur tel que Pisistrate ! Mais quel mauvais théatre ! Homère doit certainement avoir mal s'il nous voit !

Autour d'Aglaophon des Pédiens se sont habilement réunis. Désormais, il semble isolé. Des petits coups commencent à partir pendant que Megacles parle. Ce sont des petits coups de coude, des petites gifles que seuls ceux qui sont à proximité peuvent voir.