Quelque part, dans la maison d'Alcibiade...

L'aube jetait à peine ses premiers rayons sur la cité d'Athène. Le temps promettait d'être clément, et déjà malgré l'heure matinale, l'animation se faisait vive dans les rues et dans les commerces. Toute cette agitation, pourtant, n'atteignait pas une certaine fenêtre d'une certaine habitation. Un rayon de soleil, par contre, ne se gêna pas d'entrer là où le bruit de la foule n'osait se risquer, et il se glissa doucement sur le sol de cette chambre joliment décorée, puis sur les draps soyeux, jusqu'à atteindre un doux visage aux traits délicats, et juvéniles.

Cette petite taquinerie de l'astre fit son effet, et les paupières de la jeune femme battirent doucement. Elle réprima un léger baîllement puis sourit, encore à demi plongée dans ses songes, avant de s'éveiller tout à fait. Un moment, elle écouta attentivement les bruits de cette ville qui dès lors lui parvenaient, avec une joie impossible à décrire. Depuis quelques jours à peine qu'elle se trouvait dans cette cité magnifique, et elle ne regrettait en rien avoir suivi le messager porteur d'une missive, qui était venu la retrouver jusqu'à Milet, de la part d'Alcibiade...

Oui, cette ville, berceau de sa famille, et dont elle ne se lassait pas de découvrir les beautés et les merveilles, qu'elle découvrait pour la première fois. Elle qui avait été une exilée toute sa vie apprenait à la connaître, à l'apprécier... À la craindre, aussi, quelque peu. La nouvelle de ces deux assassins dans ces rues lui avait dicté la sage conduite de rester cachée durant les premiers jours. Mais la jeune femme commençait à se sentir à l'étroit entre ces murs, et il lui tardait de pouvoir sortir, et mieux, de reprendre ses fonctions de prêtresse...

Elle bondit légèrement hors du lit, et s'affaira un moment à sa toilette matinale, avant de revêtir une longue robe blanche, et de remonter ses longs cheveux soyeux en tresse autour de sa tête. Quelques fleurs fraîches prises sur les abords de la fenêtre, dans une plante grimpante, vinrent compléter la simple mais jolie coiffure. Quelques légers coups se firent entendre à la porte, attirant son attention, comme elle finissait de se parer.

- Entrez, claironna-t-elle d'une voie joyeuse.

Alcibiade rentra chez lui après une matinée encore bien mouvementé. Il était bien content d'être de retour à Athènes. La cité avait un style quelques peu rustique comparer à la grande Milet, mais ici il était sur la terre de ses pères.

Un de ces amis lui avait prêter une maison. Assez belle, grande et luxueuse pour qu'il puisse la tolérer. Sa vieille maison, ou il avait vécu avec Aspasia, et vécu tant de passions voraces et poignantes, n'étaient plus disponible.

Cela lui importait peu, il était accoutumé à voyager souvent, et ne jamais rester au même endroits plus de quelques années. Il sourit. L'on le croyait sans doute "douillet", égoiste dans un confort outragent, mais en fait il n'en était rien. Alcibiade était un homme à plusieurs visages...s'adaptant là ou il allait...

À Athènes il ne pouvait s'empêcher de porter ces vêtements féminins, ce maquillage, ce parfum, ces bijoux. La provocation atteingnait son apogée. L'on le connaissait ainsi
sous ce masque... Il pensait au jeune Murcilagos, tellement choqué par ce qu'il voyait. Le jeune homme bien sur était arrogant mais encore quelques peu superficiel.

Il rentra chez lui. S'assura auprès de ces esclaves que tout était en ordre. Il se rendit alors à la chambre de son invitée. Il frappa à la porte et entra doucement.

-Ahhh Cassandre.... Chère amie... je suis désolé de vous négligez depuis votre arrivée. Mais j'espère que cette maison vous plaît. Nous serons encore mieux installés dans quelques temps...

Je suis content que vous soyiez parvenu saine et sauve jusqu'ici.... je n'ai pas encore de nouvelles de mon épouse : Elissa.... C'est une jeune femme têtue, elle devait aussi venir me rejoindre avec vous de Milet... Je suis un peu inquiet de son retard.

Je suis désolé encore de vous avoir demandé de me rejoindre ici dans des circonstances aussi énigamatiques et inhabituelles... mais je crois que vous serez plus en sécurité maintenant dans la cité de vos ancêtres...

Les choses se calment en ville... l'un de mes meilleurs ami à été assasiné par je ne sais quelques brigands...

Il s'approcha de la fenêtre, très calme et regarda dehors.

Je n'ai même pas pas pu le revoir depuis 4 ans...je ne verrai que son corps... Il se retourna.

Mais nous allons vous occuper de vous... j'ai demander à un homme fiable, discret, de bonne réputation, influant et intelligent de venir en ces murs ce soir. Il pourra vous aider je crois...

Solon se présente à la maison d'Alcibiade, accompagné d'un esclave du Temple et demande à être reçu.

La jeune femme se détourna brièvement de la glace pour saluer d'un geste gracieux de la tête l'arrivée d'Alcibiade, avant d'y concentrer à nouveau son attention, s'appliquant à lisser quelques mèches soyeuses qui échappaient à la coiffure, et qu'elle remettait soigneusement en place à l'aide de quelques épingles délicates.

- Je n'ai pas du tout l'impression que vous me négligez, lui dit-elle en lui tendant amicalement la main, après avoir replacé la dernière mèche. Je dois dire que j'ai bien hâte de connaître votre épouse, elle semble bien gentille...

Elle ne commenta pas sur les installations, mais elle sourit avec grâce, redevenant toutefois un peu plus sombre, en entendant ces tristes nouvelles concernant l'ami de son hôte. Cette présence d'assassins n'était pas pour la rassurer. Elle espérait que la situation se réglerait bientôt, pour le bien de la cité d'Athènes.

Elle rendit son attention à Alcibiade, et hocha brièvement la tête, lorsqu'il lui parla de cet homme qui devait venir l'aider. Elle était reconnaissante de cette aide qui serait certes plus que bienvenue durant les prochains jours. Si ses racines se pouvaient trouver au coeur de cette antique cité, elle ne pouvait en dire autant, malheureusement, de ses propres connaissances à son sujet. Déjà cependant, elle en avait un sentiment positif, jugeant d'après la gentillesse de son hôte.

Elle allait lui répondre en ce sens, lorsque des coups légers se firent entendre un peu plus loin dans la maison, annonçant de la visite. Ce devait être l'homme dont lui avait parlé Alcibiade. Avec un sourire elle le suivit hors de la pièce pour se diriger vers la porte, prête à accueillir cet homme avec toutes les marques de la plus profonde courtoisie.

Il lui embrassa le poignet délicatement.

Une dame comme vous n'a jamais sufficament d'attention. Mais cela sera bientôt rétabli. Vous retrouverez votre rang, votre réputation, et l'appuis des honorables familles Athéniennes. Votre présence créera tout un émoi... Car votre nom...est particulier. J'ai toujours été un grand admirateur de votre illustre ancêtre, qui porte le nom de votre famille. Il est maintenant intéressant que nos familles se soient en quelques sortes réconciliés... c'était des querelles stupides sans doute...

Enfin inutile de continuer sur ce sujet.

Alcibiade la regarda. Elle était jeune. Aussi jeune que sa fille. Elle aurait put l'intéresser. Et si le plaisir de la séduire lui passerait à l'idée, cela serait assez facile. Aucune femme ne pouvait lui résister. Seul le jeune Murcilagos, osait! Il devrait régler cela... Non cette jeune dame était sous sa protection, et il comptait s'occuper d'elle. Mais pour cela il aurait besoin d'un peu d'aide. Les Athéniens étaient plutot imprévisible. Il devrait lui trouver un jeune homme, pour assurer sa protection rapprocher. Mais qui? Lui même n'avait certes pas le temps de tenir la main en permance de la jeune femme. Elle était si candide et naive. C'était mignon. Mais il avait des amours à s'occuper. Des beuveries à participer. Si elle restait trop longtemps sous son toît les rumeurs circuleraient, hors il voulait éviter cela.

Il salua la jeune femme et attendit que la nuit tombe.

La nuit tomber l'on frappa à la porte. C'était Solon. Comme convenu. L'on le fit entrer dans la maison rapidement, et l'on le mena au Salon ou Alcibiade l'attendait.

-Salutation Solon, je te remercie d'être venu, qu'Athéna soit avec toi...tu es un ami fiable. Cela est toujours intéressant à savoir. Je t'ai fait venir pour une affaire délicate. Lors de mon séjour, en Ionie, à Milet, il m'est arriver de rencontrer des personnes importantes et influantes. D'autres venaient de Grèce, marchands, voyageurs, exilés...

Il y a bien longtemps quand Thémistocle le sombre, un des individus les plus ténébreux qu'Athènes n'a jamais connu, assasina Hippias Pisitratide devant les murs d'Athènes, alors qu'il abusa de sa confiance afin de prétendre à sa place... alors la faction Pisitratide perdit son chef. Les membres survivants de la famille, quittèrent et fuyerent Athènes pour se réfugier auprès de Tsartias à Marathon.

Hors Tsartias comme tu le sais fut vaincu par les Athéniens, par les armées du Stratège Ptolémée et lui même dut fuir se cacher dans quelques trous. Les Pisitratides traversèrent alors la Mer et allèrent se réfugier auprès du Satrape de Lydie. Le Satrape leur firent bon accueil ainsi que les populations locales. Sans doute espérait t'il un jour leur aide, pour intriguer de quelques facons contre Athènes. Mais la plupart des survivants de cette famille étaient des femmes et des enfants.

Alors envrion ans plus tard, quand j'arrivai moi même à Milet, je rencontrai ces enfants qui avaient grandis. Je fut ravis de rencontrer d'autres Athéniens bien entendu. Une jeune fille attira alors mon attention. Son esprit vivace, sa curiosité, sa dévotion envers les dieux et son charme était tout à fait convenable.

Je la prit donc sous ma protection, et elle fréquenta ma maison et mes amis, ce fut un temps heureux et paisible. Puis je dut quitter Milet pour me rendre à la guerre. Et tu sais maintenant que j'ai quitter le service du fils du Satrape... mes amis ne seront plus en sécurité si le Satrape découvre ma duplicité et mon retour à Athènes. J'ai donc envoyer un messager afin de demander à ma jeune protéger de me rejoindre immédiatement à Athènes.

D'autant plus que la jeune dame aspirait à revoir la cité de ces ancêtres. Elle venu donc. Eh oui Solon... une Pisitratide...descandante des anciens Tyrans...Si Cimon et Ajax était des Rois opportunistes, les Pisitratides sont d'une famille plus nobles et anciennes, encore populaire permis le peuple. Lorsque celui-ci sera au fait de la précense de cette personne, qui sait comment il réagira? Un nouveau courant despotique rejaillira t'il en faveur des Pisitratidesl? Sa vie sera t'elle menacer par quelques fanatiques démocrates? Les nobles familles se disputerons sa main, afin de gagner en influence et en popularité. L'Ecclesia maintiendra t'il le vieux édit d'exil contre sa famille? Je ne suis pas l'Oracle de Delphes pour appercevoir le futur...

Je ne sais pas...aussi je t'ai fait venir pour demander ton conseil et ton avis, et que tu m'aides à établir le futur de cette jeune femme. Elle est prêtresse d'Athéna...comme toi... Sans doute aurait t'elle sa place au temple? Et la bas elle serait en sécurité je crois. Mais la Grande Prêtresse Sicalia acceptera t'elle cette nouvelle venue? Sa précense pourrait provoquer des remous au sein du temple, et nous savons comment Sicalia déssaprouve les despotes et les tyrans...et ce qui tourne autour.

La jeune femme est seule, et elle n'a pas de Kyrios. L'idéal serait de la mariée, mais à qui? Qui ne se disputera pas sa main sans ambition ou idées de pouvoir? Ou voudra se venger d'elle pour quelques sombres histoires du passé. Je manque de temps pour chercher. Et ta clairvoyance est renommé, et tu connais des amis fiables ainsi que de nombreux contacts à Athènes. Aussi tu es juste et sage. Et Sicalia pourra t'écouter...alors que moi... je je... Ahhh... J'ai quelques problèmes avec elle, et je ne peux pas t'expliquer pourquoi, pardonne moi, mais tu dois me faire confiance. Et il s'agit de cette jeune femme...

Tu dois l'amener au temple....

Mais assez parler.... tu veux sans doute voir cette jeune personne, et pourquoi je te demande un service qui pourrait compromettre ta réputation, car tu es vu comme un grand Chef Démocrate... mais je crois que les vieilles disputes, et clivages entre les Athéniens doivent être abbatu... Il ne s'agit pas là d'un puissant chef de guerre, mais d'une simple jeune femme.

Cassandre entre je te prie.

Il claqua des mains pour lui signaler qu'il était temps de se dévoiler.

Avant de répondre, Solon attend de voir à qui il a affaire

Les joues de la jeune fille prirent une teinte rosée, tandis qu'elle laissait son hôte lui offrir ce subtil témoignage de respect et de galanterie. Elle baissa légèrement la tête à sa narration. On lui avait peu parlé de ce qui avait conduit les membres de sa famille à quitter la cité protégée et favorisée par la divine Athéna, mère de la sagesse...

Cela demeurait un sujet douloureux pour elle, et après avoir humblement salué le nouvel arrivant d'un léger sourire, et d'un hochement de tête, elle demeura silencieuse, les mains posées sur ses genoux, assise dans l'un des fauteuils bourré de plumes et recouvert de duvet, près de son hôte. Savoir que ceux qu'on aimait avaient été autrefois si respectés, et que par une fatidique journée, ils avaient été brusquement chassés, honnis, bannis même de la présence de leur concitoyens... Elle regarda vers le sol pour éviter le léger voile de larmes qui voulait obscurcir ses yeux...

Autant la cité pouvait paraître merveilleuse et extraordinaire à son regard juvénile, autant la crainte de la réaction de ses habitants venait remuer le coeur de Cassandre. Comme elle espérait être acceptée parmi leur cercle... Elle espérait servir à nouveau, de tout son coeur, la Grande, la Puissante, l'Éternelle déesse à laquelle elle s'était vouée de toute son âme! Qu'Athéna bénisse ses enfants et leur accorde sagesse... Malgré un passé peut-être houleux, Cassandre ne souhaitait que du bien aux athéniens, dont elle souhaitait éventuellement se faire respecter, estimer.

Lorsque finalement, Alcibiade se tut en montrant la jeune femme du regard à son interlocuteur, la jeune femme releva les yeux et considéra l'homme, qui sans dire le moindre mot, se contentait de la jauger du regard... De l'évaluer, lui semblait-il. Elle se mordit doucement les lèvres mais subit l'examen visuel sans broncher, se contentant de garder un maintien droit et une calme disposition. Elle ne baisserait pas le regard s'il lui fallait par lui rendre témoignage à tous les membres de sa famille, demeurés au loin et qui ne pouvaient revenir. Elle serait digne d'eux, de l'instruction qu'elle avait reçue. Elle serait digne des siens, et à la fois digne des athéniens, parmi lesquelles elle souhaitait en ce jour faire sa place.

L'homme appelé Solon se contentait depuis un moment de la toiser du regard, presque avec insistance. La couleur pâle de ses joues prit une teinte vermeille, et elle baissa finalement les yeux, pour fixer un vase d'argile sculpté qui était posé sur la petite table devant elle.

- Je vous serais bien reconnaissante de l'aide que vous voudriez bien m'accorder, Solon. Si je puis vivre pour démontrer ma bonne volonté aux habitants de la fière Athène, tout en rendant honneur à ma famille et aux valeurs qu'ils m'ont enseignés, j'en serai pleinement heureuse.

Tout en l'entendant parler, Solon se carresse la barbe en signe de perplexité, puis déambule quelques instants dans la salle sans parler. Il finit par se retourner vers Cassandre et lui dit :

-J'hésite. Il y aurait plusieurs solutions, à vrai dire. Je suppose que vous êtes attaché à votre nom et qu'on ne pourrait pas en changer ? Si ce n'est pas vous faire insulte bien sûr, car ce serait quand même un moyen bien efficace de ne pas vous faire ennuyer sur votre passé...A moins que vous ne vouliez l'assumer complètement, auquel cas...

Réflexion...

...auquel cas je consentirai quand même à vous présenter à Sicalia. Je la crois suffisamment sage pour comprendre que vous n'êtes en rien responsable de votre nom et que vous ne souhaitez que servir la Déesse. Mais cela, il est vrai, pourrait être refusé par d'autres, je ne vous le cache pas...Néanmoins puisqu'Alcibiade se porte garant de votre comportement et que vous m'inspirez confiance, je pourrai utiliser mon influence auprès du Conseil pour vous faire accepter, ou du moins tout faire pour essayer.

Qu'en dites-vous ?

Au premier mot qu'elle entendit à propos de la possibilité de changer son nom, les joues de la jeune femme prirent une vive teinte écarlate, et elle releva la tête, le regard fixe et ferme, l'image même de la résolution la plus complète. Jamais ne lui avait effleuré l'esprit l'idée de faire un tel outrage, à son père, et à leur ascendance. Cet air ferme dû être bien éloquent, car sitôt, Solon laissa tomber la suggestion.

Elle suivit lentement des yeux sa démarche, sans plus bouger un muscle de son corps. Elle s'adoucit toutefois grandement, et un sourire s'épanouit sur ses traits délicats, tandis qu'elle comprenait qu'il acceptait de lui accorder son aide pour qu'elle puisse se faire accepter des athéniens. Elle avait pleinement l'intention de tout faire en ce but, et ce tout en conservant l'héritage le plus symbolique de sa famille, c'est à dire son nom. Et également parée à faire face à toutes conséquences que cette décision devait lui apporter.

- Je comprends ce que vous voulez dire, Solon, et je vous suis bien reconnaissante de faire tous ces efforts pour m'aider, moi, qui suit une étrangère, et pis encore, porte les traces d'un passé qui peut être lourd... Mais je suis bel et bien prête à assumer mon nom, il m'a été accordé, et le renier serait la pire insulte qui ne se pourrait jamais faire. Elle seule assurément serait suffisante pour me faire mal voir des fils d'Athènes, alors que je souhaite démontrer toute ma bonne volonté par mes actions. Je vous remercie profondément pour votre aide, et je l'accepte avec joie. J'espère me démontrer digne de votre confiance que vous m'accordez aujourd'hui.

En souriant :

-Vous me remercierez lorsque vous serez bel et bien de retour à un poste de Prétresse. Pour le moment rien n'est sûr. Bon...Vous désirez aller rencontrer Sicalia avec moi, ou que j'y aille seul ?

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