Départ d'Athènes

Alcibiade se rend chez Élissa après avoir quitté l'Ecclesia. Il sourit après avoir sécher quelques larmes. Il était l'homme le plus débauché de la cité, il a coucher avec tant de gens qu'il en oublie le nombre. Mais maintenant il à découvert celle qu'il aime. Celle avec qui il a découvert que la simplicité de la vie était un trésor fort appréciable. Qu'à force de trop vouloir de plaisir ou de pouvoir, on en oublie d'apprécier la valeur d'un simple instant.

Les Athéniens ont briser sa fierté, sans doute par sottise et non volontairement, mais Alcibiade se sent totalement épuisé de la politique Athénienne, aucun signe d'encouragement n'est jamais venu, et peut-etre l'homme de l'Agora avait t'il raison, est t'il devenu Paranoique, devra t'il attendre la folie pour réaliser qu'il lui faut maintenant partir avant de perdre la raison?

Il ouvre la porte et appelle Élissa.

Voila... ma chère, j'ai quitter la politique, je suis aussi surpris que toi que de t'annoncer cela, mais le coeur n'y est plus, les Athéniens me l'ont piétiner mais je ne leur en veux pas, désormais il ne sera que pour toi .

Il ferme les yeux et sourit.

J'ai l'intention de quitter la cité dans 3 jours. Je ne veux pas t'obliger à m'accompagner. J'aimerais rester près de toi......, mais le choix te revient. Si tu m'accompagnes il y aura du danger je ne te le cache pas. Tu auras donc le temps d'y réfléchir, si tu veux devenir ma fiancée....

Il sourit et ouvre les yeux.

Le marchand te livrera demain la robe que nous avons commander. Tu seras magnifique.

Je dois régler certaines choses avant de partir, salué de vieux amis et demander que l'on prépare mon navire...je ne peux pas partir comme un voleur, mais comme un homme libre.

Elissa se présenta chez Alcibiade deux jours après qu'il lui est annoncé son départ d'Athènes.
Elle avait longuement parlé de la proposition d'Alcibiade avec son frère, et y avait beaucoup réfléchit, elle avait enfin fait son choix en dépit d'un doute qu'elle avait du mal à effacer.

Elle fut emmenée dans le salon où Alcibaide semblait somnoler, elle s'approcha de lui sans bruits et se pencha sur pour lui déposer un baiser ce qui eut comme effet son réveil.

En effet ton remède fonctionne bien, et est surement plus doux et agréable que le mien.

Elle eut un petit sourire, et s'installa près de lui.

Ahem... Comme tu peux t'en douter j'ai pris ma décision, et je suis là pour te la conter.

Elle s'arrêta un moment, jouant un peu avec ses cheveux, mais ne laissant rien transparaître qui pourrait donner une petite idée de son choix. Elle reprit enfin :

Malgré le très peu de temps qu'il s'est passé depuis le début de notre histoire, j'ai décidée que... Et bien, j'ai décidée que je t'accompagnerai !

Elle se tut, les yeux un peu brillants, surveillant la réaction d'Alcibiade.

Il se précipita debout.

Je faisais une sieste car j'ai passé la nuit à préparer mes affaires pour partir. J'ai laisser un testament de mes biens à Athènes.

Je suis arrivé à Athènes seul et sans ressource, je repartirais ainsi, simplement cette fois j'aurais une compagne à mon bras.

Il sourit et l'embrasse et se serre à elle.

Je suis content que tu viennes avec moi. Dès que je t'ai trouver, j'ai senti mes forces pour la politique décliner, j'ai senti que je ne souhaitais désormai qu'une vie plus simple.... avec toi.

Nous allons voyager et trouver un endroit tranquille et nous installer paisiblement.

Un grand sourire éclairait son visage.

J'espère bien que tu es heureux que je vienne avec toi, ne mettre pas tromper sur mon choix... mais je n'en doute plus maintenant.

Il me reste encore quelques affaires à préparer dont la magnifique robe.

Il sortit la robe d'un grand coffre. Un cascade de couleurs éclatante, de volupté et de beauté. Brillante et soyeuses comme un bijoux. Légère et douce comme la personne qui était destiné à la porté.

Voila...! C'est pour toi!

Je suis très content que tu m'accompagnes, tu es une vrai Athénienne car tu acceptes de sacrifier certaines choses pour un autre Athénien. L'amour et la fraternité....

J'aurais espérer que tu m'accompagnes aussi peu vetu qu'une Dryade au pied léger (c'est-à dire presque nue...) mais puisque la robe est belle tu dois la porter!

Il sourit malicieusement.

Elissa ouvrit de grands yeux.

Elle est magnifique ! Cet homme est un très bon couturier.

Elle toucha lègerement le tissus, et embrassa Alcibiade.

Veux-tu que je l'essaie maintenant ?

Je suis sure que ce sacrifice en vaut le coup...