Ce matin, l'unique porte nord de la cité s'est ouverte, laissant pénétrer solennellement les chariots de blé delphiens. Les citoyens, comme rassurés, ont accompagné le cortège de blé jusqu'au grenier qui allait l'accueillir. Athènes gagnait une nouvelle fois contre la famine et ce, grâce à ses magistrats.
Un jeune citoyen, accompagné d'un vieux métèque discutent ...
(JC : jeune citoyen / VM : vieux métèque)
JC : Quel bonheur ! La faim ne nous tiraillera pas le ventre cette année encore ! Quelle satisfaction que de vivre dans la plus grande cité d'Attique ! C'est dans ces moments là que l'on sent notre toute puissance et notre faculté à repousser le destin.
VM : Ma foi oui ! Qui aurait cru un tel revirement de situation ? Depuis presque 6 mois, les esclaves sont obligés de se nourrir à moitié, ma propre famille s'était préparée au départ vers le dème de Phyla/Probalinthos, où le blé est en quantité, et voilà qu'Athènes nous surprend encore !
JC : La confiance ! Voilà ce que la citoyenneté et la vie en communauté doit faire valoir ! La confiance en nos magistrats. Je trouve que leur statut n'est pas assez respecté ou sacré ! C'est du travail quand même !
Il y a cependant des efforts à faire encore ! Mon voisin ne croyait même pas à l'annonce de l'arrivée de chariots de blé depuis Delphes ! Comme quoi, la Démocratie surprend, mais après avoir déçue ...
VM : Allons mon ami ! Reprenons notre marché, les autres vont tout nous ravir !
Les deux hommes retournent sur le marché d'Athènes.