Une loi infâmante

Dès qu'il apprend que loi sur la liberté d'opinion a été votée, Clisthène accourt au Podium. On peut remarquer qu'exeptionnelement, aujourd'hui, il porte des sandales de marche, d'un cuir de bonne qualité. Il a également abandonné son bout de tissu qui lui servait de revêtement pour endosser une fine cuirasse en cuire, également de bonne qualité, ce qi grossit son corps qui est généralement d'une maigreur inquiétante... On le dirait décidément habillé pour une manoeuvre ou un ntrainement militair. Clisthène harangue le peuple rassemblé-là:

ATHENIENS !

Ecoutez-moi !

Aujourd'hui a été voté par une minorité une des pires lois qu'Athènes ait connue depuis la Loi instituant la royauté il ya de ça 15 ans ! Aujourd'ui les sbires de Hyapados Maximatos, les mêmes chiens qui étaient à la solde de Cimon et de l'Assassin Ajax, ces scélérats ont, par la peur, la crainte et la persuation, fait voté une stupide "Loi sur la liberté d'opinion" !

Aujourd'hui est un jour bien sombre de notre histoire ! Après les guerres contre les barbares perses qui ne connaissant ni foi ni leur, nous avons du nous opposer à un coup d'état qui a vu des paysans spartes venus nous imposer un sombre homme du nom de Cimon ! VOus connaissez son histoire, il a répandu la peur et la crainte chez tous les athéniens ! Sa garde royale, terreur incarnée venue droit du Tartare, assurait la maintient d'un pouvoir tyrannique. S'ensuivit Ajax, le célèbre Assassin du peuple athéniens !

Rappellez-vous vos pères se répandant dans le sang en train d'agoniser dans vos bras meurtris, souvenez-vous de vos frères cherchant dans une marre de sang et de honte un de leur membre coupé, rappellez vous de vos maisons et de vos ateliers brûlant de mille feux, rappellez-vous la guerre civile et la destruction de Spherros qui s'en suivit, tout cela est entièrement de la faute des royalistes !

Ces perfides mercenaires ont, aujourd'hui comme autrefois, pris le contrôle de l'Ecclesia, l'organe mère de notre liberté, ce qui fait des nous des hommes libres, les dignes descandants de nos ancêtres au milieu des peuplades barbares et sanguinaires que connait notre mondre !

Aujourd'hui, plus personne ne pourra désormais pleurer sa famille décimée par la guerre, il est finit le temps de la joie et du bonheur ! Les royalistes sont de retour en force !

Vous laisserez-vous faire athéniens ?

Je serai surement sanctionner pour avoir donner mon avis, pour avoir voulu faire régner la démocratie, pour vous dénoncer les inombrables dangers de cette Loi ! Elle est leur bouclier, leur protection, elle est ce qui causera notre perte !

Nous avons acquis notre liberté par le sang et la souffrance, c'est également dedans qu'ils nous assassineront à nouveau !

Aujourd'hui je dis que cela doit cesser. Je dis qu'il faut les empêcher de nous narguer à nouveau. Je dis qu'il faut les bouter pour toujours d'Athènes.

JE DIS QU'IL FAUT NOUS SAUVER DE CES ASSASSINS !

J'en appelle à votre coeur athéniens, ne décevez-vous pas les Dieux qui crient aujourd'hui de douleur en voyant votre inaction et votre apathie face à la menace royaliste ! J'en appelle à votre douleur, à celle qui vous a déchirez lorsque le corps de vos enfants et de vos familles ont été évantrés par les épées royalistes.

Boutons hors d'Athènes Hyapados Maximatos, boutons hors d'Athènes Alexandrion, expulsons à jamais les traites cimoniens, débarassons nous des impies ajaxiotes, délivrons nous de cette épée de Damoclès !

Une démocratie avec ceux qui rêvent de la voir dépérir, avec ceux qui affutent leurs épées en attenddant leur grand jour, une démocratie comme celle que nous vivons ne pourra survivre à leur haine et à leur violence ! Cette Loi n'est que le premier stade d'un retour à un pouvoir fort détenu par un tyran ! Voulez-vous à nouveau dun tyran, auriez-vous oublié ce qu'est le goût du bonheuret de la liberté ?

Reprend son souffle, regarde l'assemblée de droite à gauche, de gauche à droite, et crie:

Qui est avec moi ?

Le peuple ne t'écoute pas au début, il a l'habitude de tes discours critiques contre des concitoyens, cependant, en entendant parler d'Ajax et de Cimon, les personnes presentes s'arretent pour t'écouter. Avec terreur lorsque tu leur remémore les crimes d'Ajax, avec peur lorsque tu leur affirme que la royauté est presque de retour car les Royalistes ont pris le pouvoir à l'ecclesia.

Personne ne sait vraiment quoi dire, des royalistes alors presents jetent des sourires narquois à l'assemblée, en voyant ces derniers, les autres citoyens se rendent compte de ce qui a pu se passer. Les compères de Solon discutent entre eux comprenant que cette loi est un premier pas pour les royalistes pendant que les Ajaxiotes et les Cimoniens s'énervent contre quelques démocrates un peu sanguins.

Des bouleutes et des partisans de Xenos et d'une véritable démocratie restent calme et contestent ton discours, cette loi est avant tout une loi démocratique établissant un nouveau signe de liberté sans se rendre compte que leur liberté d'expression en prend tout de meme un coup.

A la fin de ton discours, les opposants de cette loi sont assez nombreux, qu'ils soient amis avec Aglaophon, avec Solon ou d'autres. Les Agonactes ne se placent pas encore véritablement et attendent la suite des evenements, cependant, ton discours semble en avoir touché plus d'un. Quelques Cimoniens discutent toujours avec une certaine violence verbale avec des anciens amis de Délios, les Ajaxiotes ont toujours pour consigne de se tenir à l'ecart ce qu'ils font avec brio.

Quelques partisans attendent tes ordres, certes, la loi est passée, comment faire pour la contester? D'autres disent que cette loi est excellente, et que si elle a été acceptée, ce n'est pas pour rien.

Aglaophon se tient près du podium mais renonce à y monter. Certains de ses amis s'agitent comme quelques autres auditeurs mais il leur fait signe de se calmer et de ne rien dire.

Clisthène le Jeune répond aux citoyens:

La journée est encore longue, nous nous occuperons d'eux toute à l'heure !

Pointe du doigt les Ajaxiotes et les Cimoniens.

A l'Ecclesia citoyens, il tes temps d'abroger cette Loi !

Clisthène saute d'un bond sur le pavé de l'Agora et se dirige d'un pas décidé vers l'Ecclesia.

Aglaophon suit le cortège, en retrait avec ses amis...

Clisthène le Jeune est de retour au Podium. Juste devant celui-ci, il fait dresser deux petites tables amenées par quelques un de ses camarades. Deux d'entre eux vont s'asseoir derrière et débutent la transcription des signatures demandées par Solon. 2000 minimum, voilà la consigne qu'il transmet à sa maigre poignée de compagnons.

Clisthène déclare d'une voix portante:

Que tout valeureux citoyen vienne donner son nom et aposer sa signature afin de sauver Athènes des royalistes ! Dirigez-vous vers les tables !

Et Clisthène reste là à superviser l'opération. Il harangue des petits groupes de citoyens, va discuter avec eux, tente de les convaincre par de grands gestes en employant toute son éloquence pour les convaincre de se diriger vers les tables pour les signatures.

Aglaophon reste en retrait avec ses compagnons. Il ne s'avance pas pour signer.

Au fur et à mesure, quelques citoyens hésitent puis vont signer la pétition, beaucoup n'en voit pas l'interet et se tiennent à l'ecart, au bout de quelques heures, on s'approche des 2000 signatures, il en manque cependant 26. Un de tes amis te demande ce qu'il faut faire? Plus personne sur l'Agora, le soleil se couche, alors comment faire pour obtenir ces quelques signatures manquantes?

Antéros arrive tardivement et vient signer, il est accompagné de quelques amis.

Les signatures d'Anteros et de ses amis permettent à la pétition de descendre à 18 signatures manquantes.

Clisthène adresse un signe de tête à Antéros et à ses camarades. Il en vient à penser à Artos qui doit être quelque part en Grèce ou ailleurs, seuls les Dieux le savent....

Puis il répond à son ami:

Va quérir des torches, nous veillerons ici.

L'ami opine de la tête. Juste au moment où il se retourne pour aller chercher de quoi passer la nuit sur la place, Clisthène le Jeune l'arrête et lui murmure quelques mots à l'oreille.
[MP MJ GAIA]

Son ami le regarde d'un air apeuré, ne comprennt pas. Clisthène le rassure d'une tape sur l'épaule puis le pousse gentillement en direction des maisons.

L'ami court et quitte l'Agora...

Clisthène reste là, inspectant page après page le nom de ceux qui ont signé sa pétition. Il mémorise ces noms, ces signatures, le quartier dans lequel il habite. Il respire profondément l'air de cette fin de journée et il attend calmement son ami...

L'ami de Clisthene quitte les lieux avec une dizaine d'amis, et ces derniers reviennent tous, ils ont tous reveti une cape, et transportent chacun une torche à la main. Il donne à Clisthene un objet dissimulé par un drap, chacun est souriant, et l'homme fait un clin d'oeil à Clisthene. Il dispose les differentes torches de maniere à éclairer l'ensemble de la place.

Hyapados accompagné de sa garde rapprochée arrive sur les lieux. Il s'approche de Clisthene puis il signe a la plus grande surprise des compères de Clisthene. Les Ajaxiotes, eux, ne font rien, ils restent pres de Hyapados, mais ne signent en aucun cas. Hyapados dit à Clisthene :

Voila pour toi, sois en heureux! Et profites de ce moment de gloire, il sera court.

Puis il quitte les lieux et laisse Clisthene et ses comperes seuls sur l'Agora

de passage, tyndare trouve dommage que ce debat soit empeché pour quelque voix ..

il s avanca lentement et signe le papyrus

puis alliant le geste a la parole dit

et une voix en sus!

Clisthène fait rassembler ses ami et leur adresse ses paroles:

A présent mes amis, attendons avec joie et patience le retour du soleil. Lui seul nous apportera le réconfort qu'il nous faut après cette journée riche en événements.

Nous nous sommes bien battus camarades, nous avons fait ce qu'il était nécessaire de faire. Il se peut que les athéniens ne nous reconnaissent pas à notre juste valeur, mais ce n'est que pour mieux les sauver que nous faisons cela ! S'ils se rendaient compte...

Eclaire de sa torche les registres posées au centre du cercle:

Voilà par où la renaissance athénienne débutera. Voilà d'où partira le renouveau de notre cité. Et nous serons les artisans, les guides de ce peuple aveuglé par l'argent, le pouvoir, l'avarice et l'apât du gain.

Soyons au-dessus de cela, ignorons ces serpents qui répandent le mort, nous morts Athènes aura perdu le moindre espoir de survivre au temps.

Clisthène baille:

Je... Rappelez-vous de ces paroles, elles sont notre essence, elles sont ce pour quoi nous nous battons. Il se peut que la mort fauche l'un d'entre nous. Chacun de nous pleura son frère tombé. Mais la mort n'est rien face l'idéal pour lequel nous combattons.

Et maintenant... parlons de....

Clisthène ferme les yeux, sa torche perd dangereusement équilibre. Un de ses amis se précipite juste à temps pour la ramasser, celle-ci menacant de mettre le feu à la cape de Clisthèn le Jeune. Tous le regardent, à la lueur des torches: il est endormi, les yeux fermés, le souffle lourd et bruyant, accroupi par terre, affaisé sur lui-même.

Un compagnon:

Drôle de posture pour dormir...

Un autre:

Laisse, il n'a plus depuis deux deux jours.

Le silence revient à nouveau. Chacun s'observe, chacun observe les alentours, guettant on ne sait quoi.

A ce moment précis, lorsque tyndare se retourne pour quitter les lieux, un homme court en direction du lieu où sont signés les registres. Il bouscule avec violence un des amis de Clisthene, cet ami surpris lache la torche sur la table ce qui allume un des registres. Un autre ami de Clisthene se précipite sur la table pour arreter le feu, il sauve les registres, cependant, 79 signatures sont perdues, dont celles de Hyapados, de Tyndare, d'Anteros et d'autres. Le fautif est toujours à terre, essaye de se relever mais est empetré dans des caisses, il se releve, regarde avec un grand sourire les registres puis s'apprete à courir pour quitter les lieux. Il s'éloigne et disparait dans la pénombre.

( flute, posté en même temps.... Disons que je ne me suis aps endormi mais que la nuit est belle et bien tombée. Les torches nous éclairent)

Clisthène regarde Hyapados signer sa pétition, il né réagit pas. Sa seule réponse est:

Regarde moi, regarde cet Agora, regarde les mûrs d'Athènes: bientôt toi et les tiens n'aurez plus le droit de fouler ce sol. Vous avez reniez Athènes, Athènes se vengera.

Tyndare vient lui aussi signer la pétition. Clisthène fronce les sourcils quand il voit Tyndare gratter sur le papyrus de sa plume. Il ne pipe mot et retourne comptabiliser le nombre de signature.

tyndare se redresse et fou de rage course l interessé..

et s'ecrie haut et fort:

que posseidon te foudroie si je ne te retrouve pas..!

Regarde le fugitif sans pouvoir l'arrêté, Clisthène retient ses amis qui voudraient se lancer à sa poursuite. Il leur dit, essayant lui aussi de calmer:

Laissez le fuir, nous ne le rattraperons pas. Mais je lui promets la mort s'il lui croise un jour notre route !

Puis se retourne vers Hyapados et pointe sur lui un doigt inquisiteur, s'emporte sur Hyapados:

Est-ce un de tes hommes ?

Regardez donc mes amis ce brave Clisthene qui désireux de m'attaquer vient pleurer aupres du peuple pour qu'il revote ma loi. N'est ce pas un spectacle séduisant? Voila maintenant qu'un homme détruit son moyen de m'attaquer ... je suis donc le premier responsable? Non ce n'est pas un de mes hommes, je fais assez confiance au peuple pour ne pas t'anéantir de cette maniere, ce serait trop lache.

Ne fais pas confiance au peuple, tu ne le connais pas, tu as tué le peuple, alors garde ta prétendue confiance pour toi et tes sbires.

Peu importe, le jour viendra à nouveau et avec lui le salut de la cité.

Aglaophon regarde le spectacle, effaré...

L'audience hue les deux hommes, et beaucoup s'en vont...

Antéros est prevenue et retourne sur l'Agora.

C'est indigne d'un citoyen d'avoir fait ce qui a été fait.

Il se penche au decu des registres et signe de nouveau.

Clisthène le Jeune va jeter un coup d'oeil aux registres et voit qu'il manque encore des signatures. Il regarde ses amis et leur dit ceci:

Compagnons, ramasser vos affaires, éteignez vos torches, le jour se lève et avec lui l'espoir que nous attendons tous. Nous allons parcourir Athènes, nous allons fouler le pavé des rues commerçantes, nous irons au Pirée s'il le faut, mais nous n'aurons de cesse d'obtenir ces signatures qui nous font tant défaut.

Le peuple attend qu'on vienne le solliciter ? Alors empoignons le et qu'il nous suive jusqu'au Tartare s'il le faut !

En avant !

Clisthène s'empare d'un registre, laissant les autres à ses amis et leur montre la direction de quartiers résidentiels d'Athènes. Il se met en marche pour aller quérir les signatures chez les marchands, artisans et athéniens dans les rues.

» De l'abrogation d'une loi infamante