Une séance comme les autres ...

Ce matin tous les athéniens se dirigeaient nonchalemment à l'ecclesia, d'un pas serein, loin de se douter de la nouvelle qui les attendait. Ils prirent chacun place dans l'assemblée.

Diodore et Démosthène, quelque peu échauffés par les accusations de manipulation contre leurs personnes, avaient pris place tout en haut de l'hémicycle, pour ne pas être observés, et observer en retour. Depuis quelques temps, les Soloniens subissaient des attaques d'un niveau insignifiant mais la dernière avait été très brutale et inattendue, eux qui se réclamaient de la morale politique se voyaient accuser d'immoralité.

Kleos, aux côtés de son protéger Thucydide, prirent place à l'extrême droit de l'hémicycle, accompagnés de leurs partisans fervents et fidèles. Proche d'eux, on voyait le Premier Stratège Pythocles qui avait affiché ces derniers temps une curieuse proximité. Les Agonactes Tetrapoliens jubilaient enfin de voir leurs idées reprises par les dirigeants athéniens, eux qui croyaient en la guerre pour rendre sa gloire à Athènes, et eux qui croyaient de toute leur force que Marathon, alors même qu'elle n'était pas un danger, était un obstacle à la domination athénienne en Attique et dans le monde grec. Ils jubilaient, affichant une arrogance sans limite ce qui les handicapait lors des élections. Kleos, tout à fait conscient de cela, avait même préféré ne pas se présenter cette année pour les élections, préférant, d'après les rumeurs, conclure une alliance avec le Premier Stratège Pythocles, lui, plus "éligible" que des agonactes tetrapoliens, la suite lui avait donné tord...

Au centre, on trouvait les Nouveaux Soloniens, rassemblés autour de Solon, lui qui avait exercé bon nombre de magistrature athénienne et qui aujourd'hui, après avoir combattu pour le retour de la démocratie, était prêtre. Tous le respectaient, même s'ils ne parvenaient pas à saisir l'homme qu'il était, à la fois calme et révolté, grand orateur et discret politicien ... Aujourd'hui, ils étaient en tous cas tous ensemble, réunis pour cette séance de l'ecclesia. Les élections s'annonçaient néanmoins passables compte tenu des premières estimations. La jeunesse du mouvement lancé par Solon et l'absence de programme à long terme avait sans doute joué en leur défaveur.

On comptait, à l'extrême droit au sommet de l'hémicycles les quelques courageux ou fous royalistes qui menaient une vie politique à Athènes. Ils n'étaient que 900 mais avaient toujours le propos provocateur. Les royalistes athéniens se divisaient désormais en deux mouvances : les Cimoniens, qui se voulaient les ultras, les plus virulents, les plus pressés de retourner à la royauté, et les Ajaxiotes, qui, eux, étaient des partisans du retour à une royauté ouverte et progressiste, ce qui est, il faut le dire, une abbherration lorsque l'on sait que de Cimon et Ajax, le premier était le plus modéré et ouvert. Les élections s'annonçaient pour eux très mal parties mais là n'était pas pour eux l'important.

Les mécènes, eux, étaient presque inexistants. On les avait vu par moment prendre la parole sur des sujets économiques et puis plus rien. Leur idéologie les empêchait de prendre parti et leur souhait le plus cher était la fin des hétairies et le regroupement de citoyens pour une mise en place d'un programme économique global. Ils ne voulaient s'afficher avec aucune hétairie politique. Aujourd'hui leur pouvoir semblait au plus bas mais des soutiens, eux, présents dans des hétairies leur garantissaient un minimum d'influence. Ce matin là Démétrios et Timoléon étaient présents, ils étaient assis aux premiers rangs à droite.

Enfin, les Diadoques, les plus jeunes des politiciens étaients assis à gauche et au centre. Ils avaient eux des projets autres, mais aussi des problèmes différents, ils ne parvenaient pas à se mettre d'accord entre eux et même s'ils avaient séduit une part non négligeable des citoyens, ils n'avançaient plus entre leur débât sur la présence d'un chef parmis eux et les "infidélités" de Pythocles. Au fur et à mesure, un homme semblait s'immiscer dans le débât en concurrençant Pythocles : Iconos.

Voilà, tous étaient installés. L'archonte Tholios, assis sur son siège d'archonte, était entouré de l'archonte roi, Ephialtès, qui semblait de plus en plus absent de la scène politique et de l'archonte polémarque : Artos, lui aussi peu investi. Comme d'habitude, c,'est Tholios qui ouvrit le débât. Il présenta le thème de la séance : la règlementation des heures de sorties nocturnes. Le sujet s'était imposé de lui même suite à l'insécurité qui régnait, malgré la présence de la garde, dans certains quartiers d'Athènes et notamment Skambolidai.

Tholios laissa alors la parole à un habitant du quartier qui se présentait comme un témoin des problèmes quotidiens de ce quartier. L'homme s'appelait Ypias.

"Je suis un habitant du quartier depuis 20 ans, autrement dit, j'y suis depuis le début de la démocratie, et depuis quelques temps j'observe une baisse de la sécurité, non seulement car les voyous se multiplient, dû à la présence de métèques dansl e quartier voisin, mais aussi car la garde n'a pas les moyens pour se déplacer aussi loin au nord est d'Athènes. On nous dit que des postes de gardes vont être construit mais on ne nous dit pas où, d'ailleurs, le projet qui parle de ces créations de postes de gardes, ne dit pas où seront implantés les postes ! Autrement dit ...

Soudain, aux portes de l'ecclesia, un homme tente de franchir le barrage de gardes. Deucalion qui est présent s'adresse à l'intru :

- Eh toi, qui es-tu ? Ne sais tu pas qu'ici n'entrent que les athéniens ?!
- Oui je le sais Capitaine Deucalion ! Je suis athénien et je viens de Phila ! J'ai passé des heures sur les routes pour venir vous prévenir !
- Nous prévenir de ?
L'intru chuchote alors aux oreilles de Deucalion, qui ouvre alors d'immenses yeux. Il se retourne et interromp alors immédiatement la séance de l'ecclesia, faisant fi du protocole. Il s'approche de l'archonte éponyme Tholios et lui chuchote ce que l'intru lui a dit à l'oreille.

Hj :

Citation :

Solon, lui qui avait exercé bon nombre de magistrature athénienne et qui aujourd'hui, après avoir combattu pour le retour de la démocratie, était prêtre

...ça sous-entend quoi ça ? J'ai pas attendu l'an 20 pour être prêtre moi

Ej :

Solon s'apprêtait à passer une séance passionante sur les heures de sortie nocturnes, sujet polémique à souhait ^^, lorsqu'il entendit du bruit à l'entrée et se leva pour mieux voir ce qui s'y passait.

Hippocrate était présent, sur un siège qu'il affectionnait: en haut de l'hémicicyle, permettant d'avoir une vue globale de l'ecclésia, et de profiter des douces brises les jours chauds. De plus, cette place offrait des conditions excellentes pour les joutes oratoires, et le certain avantage d'être au dessus de ses interlocuteurs. Il préférait le centre, mais depuis que les royalistes bruyants qui perturbaient régulièrement les débat l'avait contraint a se déplacer sur la gauche. Ici s'y réunissaient des citoyens de divers horizons, notamment des artistocrates, et surtout les "non-alignés", ausis variés que leq artisans, agriculteurs et petits commercant, souvent jaloux des mécènes.. Il avait mit son traditionel chiton vert olive, et semblait un point vert isolé dans le blanc majoritaire.

Aujourd'hui, il était accompagné de ses artisans, et discutait tranquilement avec son adjoint et intendant fidèles des forges, Martos. Hippocrate préférait se rendre ainsi en petites troupes de gens divers, on y entendait souvent des remarques pertinentes de la part de citoyen n'osant pas contredire les grosse factions. C'était alors un plaisir de les relayer!!

Attentif à la réaction de Deucalion, il attendait l'allocution de Tholios et s'était dressé, tout ouïe.

Tout le monde peut voir que l'information est grave,la joie de Tholios a disparu,son air est devenue très grave.
Il entend les murmures des citoyens,il les regarde puis se lève.

Citoyens,Citoyens.Veuillez vous calmer,cette homme vient de nous apprendre une grave nouvelle et je pense qu'on devrait le laisser s'exprimer.

Tholios fait un signe à l'intru pour lui demander de s'approcher

L'intru

Marathon nous a attaqué ! Les villages proches de la frontière entre Probalinthos et Phila ont été détruits ! Nous sommes en guerre ! Les survivants les ont formellement identifié et ils criaient "vive Damalys !" Ces chiens doivent mourrir !

tyndare ne manifeste aucune surprise.il regarde longuement le 1er stratege. puis intervient

les autorité atheniennes ont 6 heures pour me donner des instructions passé ce delai. la flotte appareillera et detruira tout ce qui porte pavillon marathonien.

si l armée n'est pas prete et au bon endroit regardant le 1er stratege d un regard noir qui en dit long, la flotte ne restera pas les bras croisée.

je ne serais plus complice de l'immobilisme Athenien.

puis apres une seconde:
mais pourquoi est ce un marchand qui nous porte cette nouvelle; n a ton pas des messagers pour cela..

deucalion , envoit de suite un messager a phila verifier tout cela.

Ictinos avait laissé son épée au vestiaire, mais il maudissait intérieurement ces innovations surprenantes.

Il examina la disposition des différentes factions qui partageaient l’Ecclesia. Il se rapprocha du clan de Solon qui lui semblait un homme respectable et réfléchi.

Citoyens l’histoire se répète. Comme en l’an 5, Marathon frappe en premier.

Puis se tournant vers le Navarque, il poursuivit d’une voix forte tout en caressant la tête de son chien Cerbère.

Holà Tyndare ! Est-ce que je dois te rappeler que Athènes n’a pas encore déclarer la guerre à Marathon.

Comme en l’an 5, nous devons répondre à Marathon les armes à la main. Nous devons cependant prendre le temps de nous organiser. La précipitation est une mauvaise stratégie.

Gloire à Athéna la déesse de la sagesse et de la guerre.

que l armee s organise!!!75% de ses effectifs viennent d etre mobilisés. la flotte elle est prete...

si cette rumeur est vraie alors depuis, nous perdons du temps, si elle est fausse cela a pour but de nous faire prendre conscience de notre non preparation...

que deucalion envoit de suite une patrouille là bas. vite...

Ictinos réplique à Tyndare.

J’ai confiance en la flotte et en son Navarque. J’ai même suggéré d’établir un blocus maritime de Marathon.

Cependant, Tyndare si tu quittes Athènes qui défendra la cité.

Mon instinct m’indique que l’ennemi intérieur est là à l’affût. Il attend une erreur de notre part pour frapper.

Nous avons besoin d’un chef. Est-ce que Phytocles est encore en mesure de prendre le commandement ?

Comme, je ne connais pas Kleos je préfère ne pas m’avancer en ce qui le concerne.

À Athènes, nous avons de brillant chefs militaire, Artos n’est pas des moindres. Je connais ses exploits et sa valeur, mais pour le moment il n’occupe aucun poste dans l’armée pas plus que moi d’ailleurs. Nous sommes donc de peu d’utilité.

Nous avons besoin d’un chef qui prenne en main fermement l’armée avant même de bouger une lance.
Nous avons besoin d’un chef sage qui est capable de rassembler autour de lui les forces vives d’Athènes pour les souder ensemble et les lancer contre l’ennemi.

Enfin, nous avons besoin d’une déclaration de guerre et d’un plan.

Mais tout d’abord, nous devons vérifier si les informations rapportées sont exactes.

Honneur à Zeus l’assembleur des nuées.

Citoyen,silence.

Avant de nous lancer de nous précipiter,il faudrait savoir si cette rumeur est vrai:c'est pour sa que des messagers ont été envoyé à Phila pour voir la situation:pourquoi cela car je trouve bizarre que se soit un marchand qui nous prévient et pas le démarque.

ensuite comme l'a dit Tyndare la mobilisation a eu lieu:6 000 hommes et la flotte est prete.Pythocles est encore le premier stratège alors il doit se charger avec Kléos de répartir les 6000 hommes et ceci au plus vite.

Si cette attaque est vrai, alors MArathon nous a déclarer la guerre et donc nous devons nous défendre, rejetté ses impies hors de nos terres.
Que tous les hommes soient pret à partir.

Tyndare met ta flotte sur le pied de guerre.

Que tous les citoyens aident la stratégie,Athènes à reppousser ces marathoniens

une fois de plus tholios montre sa reactivité, tyndare ne se sent plus seul...

je serais d'avis de garder ce marchand et de l interroger. si c est une rumeur elle a sans doute eté lancée par quelqu'un.
regardant l ecclesia
regardant tyndare, un messager a ete depechée elle est au complet et prete a apareillée d ici 6 heures.

Bien Deucalion veulliez amener le marchand dans une pièce à coté,je voudrai discuter avec lui mais avant Tyndare je pourrai discuter avec toi?

souriant
bien entendu tholios

Artos apprend la nouvelle et ne s'en étonne pas énormement. Il se lève et prend la parole.

Je ne pense pas que ce marchand mente. Mais je suis d'accord avec vous pour envoyer des gens vérifier.

Il nous faut néanmoins respecter la tradition, c'est pourquoi je demande le vote pour notre entrée en guerre contre Marathon ici et maintenant !

tyndare intervient.

si marathon est en guerre alors oui
si ce n'est pas le cas; je propsoerais que l armee prenne au minimum une saison afin de savoir evoluer correctement. que ses chefs aient le temps de se faire connaitre et comprendre..., le temps d effectuer quelque manoeuvres pour que les hommes nouvellement integrés se sentent pret....et invisivible.

savoir faire reculer une phalangue peut s averrer decisif entre une victoire et une deroute...et tous soldat sait que ceci et un exercice qui se doit d etre maitrisé par tous hoplite digne de ce nom...

Il s'agit plus d'une acclamation qu'un vote je dirais...soit nous y allons soit nous y allons pas.... Les Oracles sont favorables...le sang exige vengance, l'honneur courage et audace... je dis que le 1er Stratège se lève...et nous le suivrons...

Rompt son silence pour la 1ère fois :

Et moi, je dis que de toute façon, si les nouvelles qu'on nous apporte sont bien véridiques, un vote d'entrée en guerre ne sert à rien, ce serait même une sacrée farce...On nous a attaqué, donc nous sommes en guerre, voilà tout, ça me paraît être une déduction des plus logiques...On ne déclare plus la guerre lorsqu'on est attaqué, c'est trop tard, on est en guerre de facto !

Observant les reactions des differents citoyens, Pythocles se lève d'un seul coup, et d'une voix forte dit:

Vos avis sont différents, mais maintenant, nous n'avons plus le choix! Aucun autre choix que notre départ en guerre n'est possible! Si vous le voulez bien, je vais poursuivre mon travail, et vous déciderez si oui ou non, je dois rester le stratege, personnellement, le changement de stratege pourrait nous couter la victoire, car les plans ne serait pas les memes! Cependant, je n'hesiterai pas à nommer des hommes, anciens soldats pour conduire des troupes à la victoire!

Les soldats sont prets à combattre, et ils n'hesiteront pas à donner leur sang pour la gloire de la cité!

La mobilisation est déjà lancée, les repartitions des hommes devaient avoir lieu pour le prochain mandat de stratege, mais je n'attendrai pas et j'ai décidé de faire cela de suite, vu les circonstances, je ne pense pas avoir tort! Toute minute de perdue peut nous faire perdre la guerre!

Je suis le partisan d'une guerre rapide et efficace, j'appelle donc à une riposte! Marathon attaque Phila? Et bien nous défendrons ce dème pour ensuite marcher jusqu'a la cité de Marathon pour condamner ce tyran!! Mort à Marathon!!