Ephialtès, émut par ce qu'il entend, sent lui aussi que les larmes lui montent aux yeux. Mais il tente de les refouler: un homme tel que lui ne doit pas montrer ses sentiments au grand jour. Il pleurera chez lui la perte de ce grand homme.
Mais lorsqu'il entend leur histoire de receuillement, de perte du deuxième père, Ephialtès s'imagina tout de suite à la place de ces jeunes éphèbes: lui aussi avait vu son père assassiner sauvagement par des royaistes il y a de ça 10 ans. Put-être que lui aussi, si Zeus l'avait voulu, aurait été recueilli par Délios lui-même.
Mais maintenant Délios est mort et Ephialtès devait rendre hommage à sa mémoire en soyant impitoyable lors du procès Ajax.
Il se leva, les poingts serrés en pensant à l'assassinAjax. Il refoula une dernière larme, puis partit comme il était venu, de manière humble et triste, comme il convient de pleurer la mort d'un grand serviteur de la démocratie.