Murcilagos blessé

Onela avait appris ce combat par deux jeunes garçons, qui criaient et courraient dans la direction de celui-ci. Elle se fit immédiatement un sang d'encre quand le nom de Murcilagos arriva à son oreille.
Elle n'était arrivé sur place que lorsque celui était en train de se faire transporter chez le médecin, elle ne put lui parler. Une fois donc chez l'homme qui le soigna, elle n'avait pas pu entrer non plus. Et maintenant, elle ne pourrait pas entrer dans une salle, qui se trouve dans sa propre maison ?! Alors qu'elle a attendu plusieurs heures ?

Malgré tout cela, on laissa sa jeune épouse entrer dans la chambre - après quelques cris de protestation et coups de griffes, c'est bien vrai.
Elle s'approcha du lit, mais surtout de son mari. Sur son visage se lisait une grande inquiètude, mais un léger sourire s'afficha sur ses lèvres, lorsqu'elle découvrit un Murcilagos qui divaguait dans ses pensées.
Elle lui prit lentement la main, avant de lui dire ces simples mots sur un ton des plus doux.

Bonjour... Comment vas tu ?

Tirés hors de ses pensées par la main qui s'était posée sur la sienne, il revient à la réalité en découvrant le visage de sa femme. Il lui fit un doux sourire, le genre d'expression qu'on ne lui connaitrait probablement jamais à l'Héliée ou à l'Ecclésia.
Il lui serra un peu la main et répondit d'un ton badin et dégagé.


Hooo et bien ça va à part une petite erraflure de ce côté là...

Il se bougea un peu pour montrer l'endroit mais le mouvement provoqua une douleur qui lui fit faire une grimace. Puis il toussota

rien de bien grave, ça vient d'une légère mésentente avec un prisonnier...
Ne t'en fais pas pour ça.

Elle haussa un sourcil lorsqu'il lui décrit sa blessure, du moins sa conception. Puis elle eut un petit sourire amusée à sa grimace, mais il disparut lorsqu'il évoqua son combat.
Ne pas s'inquièter ? Alors qu'il a dû se mettre à dos pas mal de prisonniers maintenant. Il était un peu tard maintenant, et Onela n'est pas du genre à se laisser amadouer par les paroles de qui que ce soit, même son mari.
Elle lui répondit sur un ton légèrement moins doux, mais gardant la main dans la sienne.

Si tu pensais que j'allais croire ce mensonge, tu te trompes.

Elle lui fit un léger sourire, avant de continuer.

Et, au contraire, je m'en fais beaucoup.

Son sourire s'élargit un peu plus, sachant que ce n'était pas l'heure des représailles. Et elle pointa du doigt.

Mais, j'espère pour toi que tu ne comptes pas te délivrer ainsi de moi.

Il rit de bon coeur puis lui dit

Arrète de me faire rire..ça fait mal.
Et que crois tu ? que je compte me débarrasser de la femme que je viens d'épouser ? Allons allons chérie, tu me connais mal
En plus, je crains que je ne doive faire appel à tes soins, le médecin a recommandé de souvent changer les pensements afin d'éviter l'infection.

Bon comme je compte bien rester en vie, j'espère que tu me donneras un coup de main...non pas une giffle .

reprenant son sérieux, il arbore soudainement un air sombre.

mais tu as raison, c'est beaucoup plus sérieux que cela.
J'ai été contraint de tuer le prisonnier...

De nouveau un sourire éclaira son visage, et effaça quelques ridules causées par l'inquiètude. Elle lui caressa légèrement la main.

Ne t'en fais, je vais m'occuper de toi.

Mais son visage s'assombrit quand il aborda le sujet de la mort de Pythoclès. Elle laissa quelques secondes passer, avant de lui répondre.

Hmm oui, c'est ce que j'ai entendu dire...
Et qu'est-ce qu'il va se passer ?

Des traits inquiets se redessinèrent sur son visage.

Conscient du trouble qu'il avait causé à son épouse, Murcilagos lui serra la main et la regarda fixement un sourire aux lèvres pour la rassurer.

Et bien, le bouleute désigné pour représenter l'Etat en justice recevra un rapport sur les faits et il décidera ou pas de me poursuivre en justice.
C'est vrai quej e risque beaucoup s'il le fait mais ça m'étonnerait fort car les gardes témoignerons en ma faveur et parce que je mènerai ma défense moi même. Donc même s'il me poursuit, je ne serai surment pas condamné .

Alors rassure toi de ce côté là, les risques sont là mais ils sont minimes.

A l'oreille d'Onela

Par contre, il faudra légèrement modérer nos calins, il faudra même hélas sans doute s'ne priver quelques temps; Mais promis, je me rattraperai.

Onela se composa un visage détendu après les paroles de Murcilagos qui se voulaient rassurantes, mais elle n'en restait pas moins inquiète. Et elle ne lui dit rien en retour.
Puis un léger sourire étira ses lèvres, lorsqu'il fut désolé de sa forme physique, qui lui empêcherait bien des choses.
Elle lui répondit sur un ton taquin.

Pour une égratinure ?

Elle lui fit un sourire, en continuant, toujours sur le même ton.

Je m'en doutais, tu sais. Surtout après la jolie grimace que tu as fait.