Xénos entra dans le temple d’Athéna, il respecta le pieux silence, et, il s’agenouilla, plein de respect. Il ferma les yeux et se mit à prier à voix basse :
Ô Athéna, protectrice de notre noble cité,
Toi qu’injustement le sot Pâris de Troie,
Au mon Ida, insulta par son jugement érroné,
Ecoute ma prière, moi pauvre mortel qui a foi.
Pour la deuxiéme fois, vous, ô nobles olympiens buvant du nectar,
Dont toi, sublime déesse grande protectrice de la cité, tu fais partie,
m’appelèrent à la fonction de Bouleute pour servir ma noble patrie.
Athéna, donne moi la sagesse de la chouette, à moi, stupide vantard,
destiné au Royaume d’Hadés. Sois moi favorable, pour reconstruire,
à nouveau, la nation. Donnes moi une grande perspicacité, pour servir,
ce que j’aime le plus, à part bien sûr vous, ô olympiens, ma noble cité,
pour, enfin, pouvoir au mieux exercer ma petite fonction en la sage Boulé.
Prostré dans un pieux silence, Xénos se releva, fit don de 100 maigres oboles et sortit du temple.