Cérémonie à Zeus

Le soleil est resplendissant en ce jour d'hiver pendant lequel le Temple de Zeus offre au peuple une cérémonie en l'honneur de Zeus pour le remercier du retablissement de son Grand Prêtre. L'Acropole est quasiment pleine pour l'une des premières grandes cérémonies religieuses athéniennes depuis la crise religieuse des mois précédents. Encouragé par le formidable réseau du Temple de Zeus, le peuple s'est déplacé en masse pour assister à l'office et entrevoir le Grand Prêtre de Zeus ainsi que les officiels athéniens.
Assis aux premiers rangs, les hauts magistrats athéniens ( vous noterez votre présence ou non dans le Rp éventuellement ) ainsi que les Grands Prêtres athéniens et les ambassadeurs des cités étrangères. Les prêtres et néocores du Temple de Zeus sont postés en des endroits stratégiques, près d'autels supplémentaires pour accueillir le grand nombre de bêtes à sacrifier, sur le perron du Temple pour parer à toute éventualité ...
Face au peuple et à l'autel principal du Temple, le Grand Prêtre lui-même qui semble avoir repris sa forme d'antan et qui est revêtu des habits d'aparat de sa charge. Il porte notamment la fine couronne d'or des Grands Prêtres de Zeus et le sceau du Temple. Délios regarde un instant la foule et sourit aux athéniens tandis que certains scandent son nom ou l'acclament. Après ce court instant, le Grand Prêtre s'avance près de l'autel et lève les mains vers le ciel en entonnant une prière au Roi des Dieux :

Zeus, Roi du Monde et de l'Univers,
Roi des Dieux, Notre Père,
Vainqueur des Titans,
Pourfendeur des Géants.

Reçois la prière de toute une cité,
Entends la voix de ton serviteur.
Exoces pour nous tous la paix,
Offres nous le bonheur.

Rends nous à tous l'Honneur,
La Sagesse, la Justice et la Foi.
Inspires par ton esprit nos Orateurs,
Et rétablis pour nous l'esprit des Lois.

Donnes au peuple la Voie,
Montres lui le chemin
Vers le don d'Athéna
Et l'espoir du lendemain.

Accordes à tous la vision d'un monde idéal,
D'une retraite à tous honorable.
D'un retour des athéniens
Vers leur divin destin.

Une fois la prière dite, le Grand Prêtre tourne le regard vers le peuple parmi lequel s'est installé un silence religieux tandis qu'on apporte au Grand Prêtre un boeuf gras et d'un calme olympien. Délios s'empare alors du couteau sacrificiel de son culte et l'élève haut dans le ciel tandis que certains semblent voir comme une lueur se reflêter sur la lame puis, il la plonge dans la gorge de l'animal et, d'un geste parfaitement maîtrisé, égorge la bête qui ne pousse pas un seul cri. Le sang s'écoule dans une vasque qu'un prêtre tient avec humilité et Délios entreprend de commencer à dépecer l'animal devant le public. Le Grand Prêtre sépare sans coup férir et malgré sa cécité les morceaux réservés aux Dieux de ceux dévolus aux hommes puis son assistant, le prêtre Phildar, les installe sur le bûcher ou sur des tables destinées à servir l'assistance.
Une fois cela fait, les prêtres du Temple commencent à sacrifier les autres boeufs qui sont au nombre d'une trentaine ainsi que quelques autres bêtes devant les yeux ébahis des spectateurs ayant rarement vu telle demonstration d'opulence pour une cérémonie religieuse. Pendant ce temps là, Délios s'empare d'un flambeau et est amené jusqu'au bûcher dans lequel il jette la torche en disant à nouveau :

Zeus Roi, Zeus Tout Puissant,
Ô Dieu de la fraternité,
Ramènes nos esprits à la sérénité,
Rends nous le bonheur d'antan.

Le feu prend facilement dans le bûcher et un brasier s'élève bientôt sur l'acropole dont la fumée monte jusque loin dans le ciel sans jamais être tourmentée par aucun vent. Dans le ciel, certains voient tournoyer un aigle et s'ébahissent du vol de cet oiseau majestueux. Enfin, Délios retourne à l'autel et prend en main la vasque remplie du sang du premier boeuf qu'il élève à la vue de tous.

Voici le sang versé pour l'amour des Dieux.
Sang sacré et béni, versé légitimement.
Sang versé par la volonté d'hommes pieux
que nous verons à nouveau humblement.

Voici le sang sacrifié d'un animal devenu mort
Que nous offrons aux entraîlles de la Terre
Qu'il aille jusqu'aux tréfonds du Royaume des morts
Et adoucisse la peine de tous nos frères.

Qu'il adoucisse les esprits des athéniens massacrés
Par la fureur des maîtres d'il y a des années
Et soit un gage du défunt Roi Cimon
Pour que lui soit accordé le pardon.

Que Cimon soit accueilli par nos frères athéniens
Comme celui qui leur voulait du bien.
Comme celui qui tenta toute sa vie
D'apporter à notre peuple la grandeur infinie.

Délios déverse alors le sang de la vasque sur le sol de l'Acropole et les quelques magistrats des premiers rangs peuvent voir le liquide rougeatre s'écouler dans le sol, comme happé par quelque magie incompréhensible. Cela fait, Délios lève les bras vers le peuple et s'écrie :

A présent, un banquet pour ceux des notres
Qui sont frères entre les hommes.

La joie, le bonheur et la fraternité,
Au moins le temps d'un dîner !

Cela fait, Délios tend le couteau sacrificiel à son assistant et va s'installer sur son siège président la table d'honneur du banquet à laquelle sont installés le Roi, les Grands Prêtres et les magistrats de la cité. Assis et récupérant visiblement son souffle, le désormais vieux Grand Prêtre reçoit alors les félicitations de très nombreux athéniens et leurs protestations d'amour et de loyauté ...
Des royalistes assistaient à la cérémonie mais n'agissent rien que le Roi Ajax n'ait fait un pas auparavant.

Vêtu de sa tunique la lus chatoyante, de son armure mythique finement détaillé muni de pierre précieuse délicatement taillé, le Roi était la, assis sur son fauteuil majestueux au centre de la table d'honneur. Il suivit la cérémie des yeux sans broncher,écoutant attentivement tout ce que Délios disait, puis quand celui-ci fini et alla s'asseoir se fut au tour du Roi à se lever, aplaudissant menument le grand-prêtre alors que ses fidèles fesaient de même.

Il n'y a pas longtemps un homme est mort, cen'étais pas un simple homme, c'était un roi, mais ce n'était pas qu'un roi, encore plus que roi il était un père pour nombre d'entre nous, moi, c'est ainsi que je l'ai vu et c'est ainsi que je me souviendrez de lui.

l n'y a pas longtemps je vous ai fait part de mon principal objectifs, la tolérance, ne tuant pas nos différence mais apprenons à les apprécier, les massacres des royaliste par les démocrates , celui des démocrates par les royaliste, passons au travers de cela, ca rune chose nous unis plus que tout, notre pays, Athène, car avans d'être des individus nous sommes une société, nous sommes citoyens, nous sommes Athéniens.

Ne réclamez rien aux autres, ne repprochez rien aux autres, avant de réclamez ou repprochez quelque chose à quelqu'un dites vous ce que vous pouriez faire pour évitez ce conflit, cette querelle. Ne vous demandez pas ce qu'athène peux faire pour vous, mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour Athène.

Dans cette optique je vous annonce qu'avat la fin de la prochaine années les réformes tant attendues arriveront. Et je vous annonce également que si vous prenez chacun vos responsabilité de citoyens j'incluerai dans ses réformes une diminution de mes pouvoirs au profit de la majorité. Ceci fait partie de l'objectifs d'un retour graduelle de la démocratie après que celle-ci ai été préalablement corrigé de ses erreurs.

Délios sourit et salue Ajax quand tout le monde est assis à la table

Salut à toi, Ajax. J'ai appris que tu étais devenu le Roi d'Athènes après la mort de ton cousin Cimon et de son fils Basileus. Je suis toutefois curieux des réformes que tu comptes proposer et j'ai hâte de les apprendre bien que j'ai déja entendu parler d'un de tes projets concernant les prêtres ...

Délios change de sujet

La cérémonie pour Cimon aura bientôt lieu. Le conseil des Temples s'est réuni et a organisé la cérémonie. Sicalia nous a informé que tu souhaitais que ce soit elle qui mène les cérémonies ... C'est ton choix et nous le respectons bien entendu. Elle ménera donc les cérémonies comme convenu et seuls les gens autorisés à parler pourront le faire.