La belle à la bourse vide

La belle, après avoir entendu une fois de plus son ventre gargouiller commença à marcher tout d'abord lentement vers une des échoppes sur laquelle étaient disposés de nombreux fruits frais, savoureux et appétissants.
Eurydis, résolué cette fois au vol se mit soudainement à courrir vers l'étallage de nourriture...elle n'avait qu'à tendre le bras, fermer sa main sur un de ces fruits qui semblaient lui crier: "Mange moi, ton estomac est vide, il n'attend que moi...c'est si simple après tout"

Mais avant qu'elle n'ait pu "ceuillir" un des agrumes, elle fonça dans un homme qu'elle n'avait pas vu arriver. Ses yeux se firent terrorisés, comme ceux d'une bête traquée. Les mit ses mains devant son visage pour le protéger d'un éventuel coup et broudouilla.

Excusez moi, je suis maladroite, tout est de ma faute.

Hyapados l'aida à se relever et prit deux trois fruits dans l'étallage, il donna quelques obolles au vendeur puis donna les fruits à cette jeune femme ...

Tiens mange à ta faim, je revient dans quelques minutes reste là!

Hyapados revint quelques instants après avec un esclave derrière lui portant une miche de pain, une grappe de raisin et des oeufs ainsi que quelques autres fruits, tout cela entreposé dans un panier ...

Voilà pour toi!

Lorsque Yapados Mixomatos lui donna les fruits, elle les engloutit en quelques bouchées à peine. Elle attendit et cette fois, lorsqu'il revint, elle se jetta à ses pieds pour les lui couvrir de baisers.

Hoooo merci, merci, tu es un homme bon, les dieux te seront éternellement reconnaissants et moi aussi de ce que tu viens de faire.


Elle se releva, sa tunique était trouée et misérable, de sorte que par endroit on pouvait entrevoir sa peau douce. Ses vêtements étaient manifestement devenus trop petit pour elle et ses formes de femmes en étaient mises en valeur.
Elle fit deux yeux à Yapados, comme si elle le réverrait, comme si à cet instant elle aurait pu lui donner sa vie. N'ayant rien, elle se jeta à son cou et l'embrassa en guise de remerciement.

Attends, suis moi, je suis vendeur de vêtements, je pourrais te trouver une nouvelle toge que je te donnerai, Athènes ne t'a pas donné de métier mais les Dieux t'ont mis sur mon chemin ...
Viens avec moi ...

Arrivant chez lui ...

Voila, choisis celle que tu veux!

Il lui sourit voyant son regard d'enfant ...

Tout au long du trajet, elle lui avait tenu la main et l'avait dévoré des yeux. Dans un murmure, elle lui avait même répondu d'un ton rêveur

je n'ai pas de métier et c'ets une bénédiction d'Athènes et des dieux, car celà me permet de te rencontrer.

Puis en face de toutes ces robes, elle prit une mine un peu gênée.

Ho non non, je ne puis accepter tant de générosité envers moi. Je ne suis qu'une pauvre citoyenne.

Les grands yeux verts et brillant de reconnaissance d'Eurydis se igèrent tout à coup et elle plaça sa main devant sa bouche.

Je ne connais même pas le nom de mon bienfaiteur,n cet homme si beau et si brave qui m'a permis de vivre un jour de plus et de reprendre espoir en la nature humaine.

Prends celle que tu veux!
Je suis Hyapados Mixomatos, citoyen Athènien et commerçant de vêtements!

Les Dieux ne t'on pas aidé ou t'ont plutôt délaissé comme ils ont délaissés Athènes et ses ivrognes! Nous citoyens Athèniens devont aider les plus démunis et refaire d'Athènes une cité puissante et redoutée de tous!

Tu es tellement jolie, je veux que tu portes une de mes toges, cela me fera tellement plaisir!

Eurydis se redressa subitement en entendant qu'il la prenait pour une étrangère...du moins, c'est ainsi qu'elle le prit. Dans sa colère, elle parraissait encore plus belle, une belle au charme sauvage

La nature ne m'as pas gatée mais je suis Athénienne et fière de l'être.

Puis entendant la suite de son discours et les compliments sur la beauté, elle rentra ausitôt ses griffes et sembla ronronner comme un chat qui a bu sat tasse de lait. Elle rougit un peu et opta pour une robe près du corps qui épousait sa silouette à la perfection...C'est une femme elle a l'oeil pour ces choses là.
Elle fila directement dans une cabine d'essayage et en ressortit après avoir enfilé ladite robe. Ses formes rondes étaient mises en valeur alors que l'on pouvait admirer sa taille fine et un décoletté plus qu'affriolant. Le rouge de la tunique tranchait avec ses cheveux sombres.
Ele revint en face de Yapados et se colla presque à lui.

Trouves tu que cette robe me sied correctement ? est-ce que je te plais ainsi ?

Son visage était très proche de celui de Yapados...vraiment très proche.

Eurydis enlaça Yapados de ses bras, comme si elle voulait le garder pour elle...et c'était probablement le cas.
Elle enfui la tête au creu de son cou et y déposa un baiser sensuel. Avant de lui répondre tout bas

Merci pour votre générosité, mais cette générosité n'est rien en comparaison de votre charme.

Hyapados la serra lui aussi fort dans ses bras, cette femme lui redonnait une fraicheur à sa vie ... Il lui remit ses cheveux convenablement, la regarda durant de longues minutes dans les yeux et l'embrassa ...

Je ne sais même pas comment tu t'appelles! Mais ceci n'a pas d'importance, tu es tellement jolie et je sais pas, je sens quelque chose entre nous ...

Elle recula son visage pour voir celui de Yapados qu'elle regarda avec émerveillement et joie

Je m'apelle Eurydis et oui, quelque chose se passe entre...

Elle se ravisa

Tu es un grand et important Citoyen, je ne suis qu'une pauvre athénienne sans citoyenneté.
Que voudrais tu faire de moi Yapdos ? penses tu que ça puisse coller avec ta carrière ?

Sa mine était redevenue triste devant la cruelle réalité qui s'étendait devant elle. Un ange la serrait entre ses bras et elle n'était qu'un poids pour lui.

Je ne suis grand et important que d'exterieur, à l'interieur de moi même je ne suis qu'un homme!
Faire de Toi? Tu n'es pas une chose! Nous pourrions nous marier! Fonder une famille! Et ma carrière passe après ma famille! Depuis le temps que je cherche LA femme de ma vie!

Son sourire se fit doux et tendre

être ta femme ?
Ca serait sans aucun doute merveilleux mais tu ne sais rien de moi. Ma vie a été très difficile et jen 'ai aucune fortune.
Tu n'auras pas de dot pour le marriage car elle baissa les yeux mes parents m'ont abandonné à la naissance.
Tu n'as pas d'intérêt à être mon mari, d'autant qu'un homme comme toi sans le regarder dans les yeux et en passant une main sur son torse pourrait facilement trouver une riche noble ce qui l'avantagerait grandement pour sa carrière.

C'est vrai, mais ton charme est terrible!
Et avant de se marier, c'est vrai, nous devrions plus nous connaitre!
Il l'enlaça puis l'embrassa à nouveau.
Mais, je ne compte pas être le plus puissant, de même il n'y a pas beaucoup de femmes qui voudraient être avec moi actuellement! En tout cas, elles ne font rien pour!

Elle se laissa embrasser, posa sa tête sur son torse et dit avec un petit sourire étrange sur les lèvres.

C'est parce qu'elles ne te voient pas comme moi, parce qu'elles ne savent pas te regarder comme il convient.

Puis dans un élan de passion, elle releva la tête l'embrassa avec une fougue peu commune et de dire

Et puis, tu as raison, marrions nous. C'est un peu fou ? tant pis.
Marrions nous et aimnsn ous comme il se doit !!!
Je ne voudrais pas perdre la perle que j'ai trouvée ou plutôt qui m'a trouvé.

Nous sommes peut être fou, mais nous nous aimons! Je ne sais pas si c'est un amour véritable mais je peux te dire que si les Dieux t'ont mis sur ma route, il y a une raison!
Tu es tellement jolie! Je t'aime! Je t'aime!

Il l'embrassa, lui caressa, les bras, son dos, l'embrassa ...

Je t'aime!

Elle le serra fort, le plus fort possible dans ses bras. Elle soupira de bonheurs.
Puis le regarda dans les yeux en tenant ses mains.

Moi aussi, moi aussi je t'aime.
Crois tu que c'est la fin de mon cauchemard et que par miracle, je tombe au beau milieu d'un rêve, dans les bras d'un prince charmant ?

Je suis la fin de ton cauchemard mais peut etre pas le prince charmant!

Viens, je vais t'enmener prendre un bain ...

Esclave, prépare de l'eau chaude avec tes meilleures huiles pour cette demoiselle!