Accueil du Roi d'Eubée

Le jour se lève quand Athènes entend au loin le souffle fort d'une dizaine de cors. Aux portes d'Athènes, la délégation eubéenne menée par son nouveau Roi attend que les dirigeants veuillent bien l'accueillir en ville. Les soldats athéniens, sur un ordre du premier stratège, ouvrent les portes avec cérémonie tandis qu'un cordon de hoplites tracent un chemin à l'escorte royale au devant de laquelle se pressent les magistrats athéniens, l'Epistate en tête. Après les salutations d'usage, l'Epistate invite son hôte à l'accompagner vers l'Acropole où se trouvent les Temples des Dieux. Sous les acclamations du peuple, le Roi d'Eubée entre en ville et s'avance jusqu'à la colline sacrée.
Arrivés devant le Temple de Zeus, les magistrats et la délégation eubéenne s'installent sur les sièges mis à leur disposition, devant l'autel sur lequel officiera le Grand Prêtre de Zeus lui même. Après quelques minutes de latence pendant lesquelles les fidèles ont pu s'installer plus ou moins confortablement, Délios arrive et s'avance près de l'autel. Immédiatement, le silence se fait sur l'acropole pleine à craquer et le Grand Prêtre observe une minute de silence pour bien retenir l'attention déja concentrée de l'assistance.
L'office est simple mais grandiose à la fois. Simple car peu encombré de prières et de chants religieux mais grandiose par ses dimensions et les ornements qu'il contient. En effet, Délios a fait venir sa chorale qu'il fait chanter devant des fidèles médusés par les voix cristallines des enfants, il a également fait sacrifier de nombreux animaux dont le score n'atteint pas celui de la cérémonie d'intronisation mais qui restera tout de même dans les mémoires comme un nombre important; Délios a également fait appel aux prêtres de Zeus qui entonnent avec lui et en parfaite coordination les chants rituels sacrés et qui agitent leurs corps selon les mêmes mouvements aux mêmes moments.
Finalement, après l'office, Délios s'avance vers le Roi d'Eubée et lui adresse quelques mots :

Roi d'Eubée, c'est au nom de tous les fidèles athéniens et d'Athènes même que j'ai l'honneur de te souhaiter la bienvenue dans notre cité, sous les auspices de Zeus Roi, Maître de l'Univers, des Dieux et des hommes. Que ton séjour te soit agréable et qu'il reste gravé en toi comme le jour où nos deux peuples s'uniront par l'amitié et la loyauté.

HJ : Voila, c'est du rapide mais on a pas vraiment le temps pour beaucoup plus ...

Pirus qui a accueilli le roi et présenté ses hommages, le mène vers le temple de Zeus. Après la cérémonie

Votre altesse, que votre venue augure de bons auspices. Toute Athènes est en fête et est heureuse de vous accueillir.

Ptolémée, accompagne son cousin pour saluer le Roi d'Eubée, en faisant une petite courbette:

Vôtre Majesté est trop Bonne et Magnanime d'avoir consenti à accéder à notre humble invitation. J'espère qu'Athènes vous donnera le sentiment de vous sentir comme chez vous. Du moins, soyez assuré que nous oeuvrerons avec toute la diligence possible pour que votre séjour se déroule selon tous vos souhaits!

Plus bas, au Roi:

Tu l'auras donc compris, très cher et noble Kérios, que le Peuple Athénien te souhaite la bienvenue et est enchanté de ta présence ici!

La délégation eubéenne entre à Athènes dans un éclat de splendeur et de majesté, sous les yeux ébahis des athéniens. La Garde Royale eubéenne, unité d'élite du royaume entoure son souverain si jeune et beau qu'il en fait chavirer les vierges athéniennes sur son passage.
Précédé d'une dizaine de cavaliers royaux, le Roi précède lui même une autre dizaine de cavaliers royaux ainsi qu'un chariot transportant un grand objet visiblement lourd et caché par un drap. Sur ce chariot se trouvent également des pages du Roi qui jettent à la foule des poignées de pièces d'or, tout long de la route. Excitée par cet or, la foule bouscule les gardes qui peinent à maintenir l'ordre mais à part une petite frayeur pour les magistrats quand un jeune athénien apparemment pauvre s'est jeté aux pieds du souverain pour le bénir, tout se passe pour le mieux.
Au Temple, on voit le Roi suivre avec sérieux et dévotion la cérémonie dirigée par le Grand Prêtre de Zeus. Il écoute les paroles de Délios et sourit à sa dernière phrase en le saluant discrètement d'un signe d'assentiment. Enfin, on le voit sortir sur l'Acropole et rejoindre le chariot, accompagné par les magistrats et notamment Pirus et Ptolémée ainsi qu'Artos qui est avec eux.
Répondant aux paroles des deux cousins, le Roi dit :

Eh bien, je vois avec grand plaisir que je n'ai rien à regretter de mon voyage et que le peuple athénien manie l'accueil des étrangers avec faste et bonheur. Je vois à la mine du peuple que la joie et la paix règnent ici, malgré ce qu'en disent les rumeurs.
Je suis touché de cet accueil envers moi et mon peuple et je tiens à répondre à cet élan de générosité et de fraternité par un cadeau au peuple d'Athèna la Très Sage.

Sur un signe du Roi, les serviteurs eubéens ôtent le drap qui recouvrait le cadeau posé sur le chariot. Il s'agit d'une statue de marbre blanc représentant Athéna en grande tenue avec tout ses attributs comme le bouclier, la lance, la chouette et l'égide. On remarque que le bouclier, la lance et l'égide sont fait d'or pur tandis que le marbre provient des mines royales d'Eubée. Alors que des exclamations proviennent du peuple, les plus intelligents des gens cultivés calculent déja combien peut valoir une telle merveille ...

Pirus accompagne le roi dans sa démarche et suis un peu en recul les derniers gestes du roi d'Eubée. Il connait déjà la surprise et ne peux s'empêcher de regarder le peuple qui acclame le roi.


Cet accueil nous fait honneur si tu es content. Sache que cette fête n'est que la première d'une longue série afin de marquer l'amitié entre nos deux peuples. Après un tel hommage de ta bonne volonté, nous ne pouvons que te saluer devant ta grandeur.

Artos qui s'était tu jusqu'a present regarde avec etonnement la statue puis il s'adresse au roi.

Votre majesté et plus que genereuse avec nous.
Soyez certain que notre cité vous en sera reconnaissante pour un moment.

Artos se recule et va discuté tranquillement de strategie avec le chef de la garde d'elite du roi.

Perséphone était dans la foule qui entourait la délégation étrangère qui pénétrait dans la foule. Elle jouait du coude pour mieux voir, et tout à la fois elle évitait de tomber, bosculer par tout les maladroits et curieux qui l'entourait. Le Roi est si beau, si majestueux, et surtout si riche! Dans les yeux de Perséphone brilla la convoitise.

Qu'Appolon le bénisse...!

Et comme si Appolon l'avait entendu, le Roi qui lancait des pièces d'or dans la foule, l'une d'elle rembondit devant Perséphone. Les gens autour d'elle eurent la même idée qu'elle. Mais Perséphone vive comme un chat bondit et de sa main attrapa la pièce d'or soutillante! Elle l'avait!

Elle souria de satisfaction, en voila de quoi pour durer plusieurs jours...le ventre plein! Les autres autour d'elles grognèrent espérant lui faire peur et qu'elle leur donne sa pièce. Oh que non, ces messieurs ne l'auraient pas par Arès, elle avait des griffes ,et n'hésiteraient pas à les sortir.

Pour éviter les facheux, elle relava la tête souriant et fit quelques pas. Elle voulait remercier le Roi. Il était de coutume qu'il bénisse un pauvre, ce serait elle. Mais soudainement un jeune homme bondit, la bouscula et se tenit devant le Roi. Le roi commenca à le bénir. Par Poséidon! C'était injuste, ca aurait du être elle.

Elle était tombé sur le dur pavé, sur les fesses. Aie! Elle se releva péniblement en jurant, et boudeuse. Bon au moins elle avait la pièce d'or. Ou était-elle? Non elle l'avait perdu dans sa chute! Sauvé elle brillait là sur le sol. Elle se pencha et tendit la main.

Un homme lui mit le pied dessus, elle hurla de douleur, l'homme souriait, il allait lui prendre la pièce, par Hermès un voleur! Un métèque probablement, les Athéniens n'étaient pas des voleurs, ou ne brusquaient pas les femmes ainsi, du moins elle l'espérait...

Elle se releva les doigts meutris. Quel salaud! Il lui payerait! Finalement long, il avait trois tête de plus qu'elle!

Il prit la pièce. Sa pièce! La pièce du Roi! Par Zeus quel injustice! Elle réagit malgré elle.

-Vous n'êtes qu'un voleur, rendez moi ma pièce!

-La ferme stupide femme!

Il la gilfla...elle tomba sur le sol sur frottant la joue, l'homme rit d'un rire gras en la regardant à ses pieds.

Artos ayant arreter de parler regarda la scene. Un leger sourire lui vint lors de la bousculade puis voyant l'homme piquer la piece decida de se diriger vers le theatre de la scene. L'homme s'appretant a la gifflé une seconde fois artos lui attrapa le poignet . L'homme etonné par la poigne se retourna et commenca a beuglé.

-Qui est l'abruti qui me tiens comme ca?

Avec un grand sourire

-Moi

L'homme voyant a qui il avait a faireregretta assez rapidement ses paroles

-Il serait bon pour toi d'aider cette jeune femme a se relevé et lui redonné sa piece.

-Cette piece mais c'est ma piece elle me l'avait volé la bougresse.

-Je ne pense pas l'avoir vu te la volé. Je l'ai meme vu la prendre du sol. Alors ne fais pas d'histoire et fait ce que je t'ai dit.

L'homme voyant qu'il ne pourrait rien faire fit se qui lui etait demandé puis partie sans demandé son reste. Artos se tourna vers la jeune femme lui sourit puis repartie a sa discution.