Cabinet pour les citoyens

Pirus voyant le fils d'Hippocrate arriver, l'accueille le plus gentiement du monde. Il sait ce qu'il vient de traverser. Il lui offre une chaise, et apporte du vin. Il ferme aussi son cabinet afin que la discussion soit privée.

Je te présente toutes mes condoléances pour ton père. CE dernier fut l'un des fondateurs et il restra en tant que tel dans tous les coeurs et les esprits. Il restera aussi comme un grincheux qui n'arrétait pas de contester. Petit sourire de mélancolie Mais il restera surtout comme un grand homme. En cela tu es l'héritier des valeurs que défendait ton père et je sens que tu sauras les défendre aussi ardemment que lui.

Mais je parle, je parle et je ne sais pas pourquoi tu me rends visite. Je te laisse parler.

Boit une rasade de vin.

Tu m'honores. Je garderais fidèle envers Hippocrate sa fortune, ainsi que tout ce dont il possédait. Sache qu'il existe en effet une procédure pour les droits de succession. Seulement il faut la payer le trimestre suivant la prise de possession de tes biens. Là où le bas blesse c'est qu'il n'existe pas montant institué. Je vais dès maintenant soumettre un débat. Le débat et l'amendement sera voté avant la fin de ton retour. Tu paieras lorsque tu reviendras d'Athènes.

Bien maintenant que nous avons régler cette paperasse, as-tu des envies particulières pour la cérémonie de ton père?

Hippocrate se présente. ses yeux affirme l'impatience.

Bonjour, Archonte Eponyme. Me voila de retour, partit chercher mon bien.
Qu'en est il des droits? En l'absence de juridiction, je crois bien qu'il n'y en ait point, si je ne m'abuse.

Croquas est un peu étonné d'une telle entrée en matière mais étant dans son droit, il ne dit rien sur les manières très mal polies de son hôte. Au contraire il affiche un grand sourire en respect du père de ce dernier.

Bonjour citoyen Hippocrate, je me présente Croquas le secrétaire particulier de notre Archonte-éponyme. En son absence , Pirus m'a chargé de prendre ton affaire si tu venais à te présenter. Assieds-toi.

Il claque des mains et deux jolies servantes pénètrent et apportent deux gobelets et en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf", elles servent déjà du très bon vin. Elles repartent.

Bien maintenant que nous sommes installés, intéressons-nous à tes affaires. Vois-tu je suis géner. En effet dans l'article 2 de la loi réformé sur l'impôt, il est précisé que sur tout héritage sera prélevé une taxe au nom de la cité. Malheureusement l'auteur de cette loi a complètement oublié le point essentiel qui nous intéresse aujourd'hui: Le Barème. En effet nous devons faire prélever une taxe mais nous ne savons pas à combien elle doit s'élever. Voilà le problème.

Maintenant les solutions. Croquas en profite pour prendre une lampée de vin en se léchant les babines. Vraiment très bon...Murmure-t-il
Donc où en étions nous... Ah oui! Les solutions disais-je. Elles sont au nombre de deux.

La première, la plus hasardeuse, est que tu récuppères maintenant ton bien. Mais le danger réside dans le fait que la loi, concoctée entre autre par notre archonte-éponyme, ne passe pas. Or ce même article 2 précise que le réglement de ladite taxe devra être effectuée dans un délai ne dépassant pas les trois mois. Or tu connais, et si tu ne connais pas tu les connaitras très prochainement, les longueurs qu'il faut pour que l'écclésia se décide à rouvrir ce sujet et à trouver un barème qui lui convienne et je serais très étonné si cela se faisait dans le trimestre. Déjà ladite loi qui est en vote a mis un an avant d'être votée ce qui, assurément, est très rapide!

Maintenant la seconde solution. Tu attends que la loi soit passée et tu récuppères ton bien et la taxe pourra être payée conformément à tes voeux de citoyens.

Maintenant qu'est exposé le problème et les solutions, nous allons passé à ce que te lègue ton père.

Croquas se ressert une rasade de ce vin excellent et va chercher dans les papyrus qui encombre le cabinet. On peut l'entendre gromeller: "Non, ce n'est pas celui-ci... Il devrait être ici....Ahhh!!!Ca y est je l'ai trouvé!" Il se retourne tout fier en montrant d'une main les papyrus et de l'autre sa coupe de vin qu'il n'a pas laché. Il se rassied

Alors... Voyons, voyons... Ton père te lègue...:
- 30 000 oboles
- des forges
- ses esclaves
- sa maison
Voilà pour ton bien à réccupérer. Es-tu d'accord avec cet héritage? Et si oui quelle solution vas tu prendre?
Je dois encore te dire que là c'est l'héritage en nature. Il va me falloir l'estimer afin de savoir dans quelle tranche tu te situeras lorsque cette loi sera passée.

Croquas prend une grande rasade de vin. Il regarde Hippocrate d'un grand sourire en attendant sa réponse.

Merci bien Croquas. très bon ce vin. Il est Athénien au moins?

Sur l'héritage même, nous sommes d'accord, j'accepte cet héritage matériel, sans objections aucune.

Ensuite, sur le texte. nous sommes d'accord, la législation actuelle est imprécise, et nous ne pouvons, même avec toute notre bonne volonté et le respect des institutions et lois dont est garant notre archonte éponyme l'appliquer. Je décide donc de reprendre mes biens maintenant, et dès que la législation actuellement au vote entrera en vigueur, c'est avec honneur et joie que je m'aquiterai de mon du envers Athènes. C'est pour moi la meilleur manière de respecter la loi, je donne ma parole de citoyen que les taxes seront versés dès que la loi sera votée.

Ensuite, sur l'estimation, j'attend les services publiques qui pourrons inventorier et estimer justement la valeur de mes biens. Ma porte leur est ouverte.

Croquas fouille dans le dossier puis tout d'un coup arrète de feuilleter. Il tapote une feuille

Pour l'expertise pas besoin! Je viens de retrouver une feuille dans laquelle est indiquée à combien se monte la valeur totale de l'héritage.

Lis la feuille... Fait de gros yeux puis relis feuille.

Bien alors voilà à combien s'élève l'héritage:

- 30 000 oboles
- 3 forges estimées chacunes à 20 000 oboles soit pour un résultat de 60 000 oboles
- 10 000 oboles de biens immobiliers, mobiliers, esclaves.

Le total s'élève donc à un héritage de 100 000 oboles. Bien évidemment tu peux demander une autre expertise que celle effectuée mais sache qu'elle t'est favorable car aujourd'hui la valeur des forges ont été revues à la hausse.

Concernant ta décision, tu as bien conscience que si jamais à partir d'aujourd'hui (mardi 9 à 00h30) début de l'été année de Pirus 2, tu ne payes pas avant le début de l'automne année de Pirus 2 (mardi 16 à 00h30), tu seras passibles de justice et entre autres tes biens pourront être saisis ou cellés.

Si tu acceptes les risques que je t'ai énoncé plus tôt lors de notre conversation, alors appose ton sceau sur ce papyrus dans lequel il est indiqué le jour de ta prise de possession de ton héritage.

Un instant.

Je m'oppose a cet expertise. 100 000 oboles, c'est énorme. Mes biens ne sont pas aussi cher, jamais je ne pourrais m'aquitter d etaxes aussi importantes.

Mes forges sn'ont pas la même valeur. La première est aussi vieille que le nom Hippocrate existe. Elle est viellote et son matériel obsolète. Seul le savoir faire compte, et jusqu'a nouvel ordre, il ne s'impose pas. Les deux autres forges m'ont coutés 7500 oboles, et n'ont subie aucun agrandissement. Encore une fois, c'est le savoir faie qui compte.
A elle deux, elle vallent 15000 oboles; alors 60 000 pour trois, je refuse.

Je demande aussi une réestimation des ien immobiliers et des esclaves. Ma demeure est tout aussi austère que c'est possible. je n'ai rien ayant de la valeur matérielle.

Je crois qu'il y a un malentendu. Vérifiez vos papier, 100000, c'est mathématiquement impossible.

Croquas est surpris de tant de véhémence mais garde son calme.

Ton père, Hippocrate, t'a légué tout ceci. Sache que quand ces achats furent faits la cité n'en était qu'à son commencement, aujourd'hui les forges ont gagné de la valeur, ainsi que tes biens mobiliers, immobiliers et esclaves. Si tu veux payer une nouvelle expertise soit. Mais en attendant je ne peux véritablement pas te rendre ton bien car en tu augmenterais encore de façon prodigieuse la valeur de l'ensemble des forges.

Pour la valuer des trois forges, cela peut s'expliquer par le fait que aujourd'hui beaucoup de bruits courrent sur leur rachats et donc leur prix augmentent.

très calme, courtois même

Cher Croquas, je ne doute en aucun point de votre honneteté. J'ai toute enconfiance en les services publique Athéniens, et j'aspire a ce que tout le monde fasse de même. je ne croit pas en la malhonneeé du rapport, ni en son incompétence, mais je crois a un malentendu, une erreur humaine d'inattention, purement mathématique.
Je m'explique. Les forges de mon père ont des valeurs singulièrement différentes, et dans le rapport, il est indiqué que les trois ont une valeur identique, ce qui est bien évidament faux. De plus, je veux bien croire a une augmentation de la valeur de ces forges, c'est tout a fait de bon augure pour athènes et son commerce. Mais croire que mes forges ont vu leur valeur multipliés par 3, voir plus pour celle qui date de mes lointain ancetres, je ne peux y croire.

Je pense qu'il y a une erreur, en toute honneteté, et sans arrière pensée.
Conformément a mes droits, je demande une réestimation de a valeur de mes biens, et je m'engage a payer ce travail.

Sommes nous d'accord?

Croquas ne perd pas son sourire.

Vous êtes tout à fait dans votre droit. Je lance de suite une réestimation de vos forges. Vous parliez des biens immobiliers, mobiliers et esclaves. Souhaitez-vous aussi une réévaluation de ces biens?

Croquas se lève et remplit le verre de Hippocrate puis n'oublie bien évidemment pas le sien.

oui.

Merci bien, Croquas.

(j't envoi un mp)

Bien alors ne te soucies de plus rien. Surtout que je viens d'apprendre que la loi est close. Il n'y a plus qu'à attendre les résultats. J'espère qu'ils seront positifs. Tes biens une fois réévaluer te seront donnés et la taxe prélevée directement sur ton héritage sauf si tu y voies une quelconque remarque.

Une fois la réévaluation faite, je m'y plierai sans objection et j'accepterai que la taxe soit immédiatement prélevée.

nous sommes d'accord

reprend un dernier verre de vin, puis part.

Croquas reçoit les papiers de Pirithoos.

Merci bien Pirithoos. Je savais que je pouvais compter sur ta diligence. Bien maintenant je vais appeler Hippocrate pour qu'il appose son sceau sur les papiers.

Hippocrate se présente. Il salue l'archonte, il salue le fonctionnaire, et appose son sceau.

Dès la loi confirmé, je m'aquiterrai avec honneur de mes taxes.

Très bien Jeune Hippocrate. Ce fut un plaisir que de travailler avec toi.

Croquas te rammème à la porte.